Les pattes avant de notre chien sévèrement touchées dans un accident avec un tracteur.
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Créée par Frank De Baco
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Ce jour du mardi 22 octobre 2024 où, en quelques secondes, tout nous échappe.
C’est un matin comme un autre. Une petite famille se réveille. Composée de : nous-mêmes, Pauline 31 ans, Frank 35 ans, deux lapins nains de bientôt 5 ans, deux poules pondeuses de 3 ans et un magnifique malinois de bientôt 3 ans. Nous avons adopté Django en octobre de l’an dernier, à la SPA. Nous sommes sa troisième famille, et bel et bien sa dernière, pour le restant de sa vie. C’est pour ce chien extraordinaire, au vécu pas toujours simple, que nous avons eu l’idée de faire cette démarche.
C’est donc une journée comme les autres qui commence. En ce début d’après-midi, rentrés du travail comme à l’accoutumée, nous décidons de faire la balade quotidienne de notre Django. Nous partons tous les trois, en voiture, direction un grand parc où nous avons pour habitude de passer des moments sympathiques : marche, vélo, jeux de balle, de recherche, etc. Nous sommes sur la voie verte qui traverse le parc et décidons de nous en écarter. Nous nous arrêtons sur un espace d’herbe entouré de végétation, cachés de la voie verte qui se trouve à une cinquantaine de mètres.
Django, qui nous connaît par cœur, commence à frétiller d’impatience. Il a bien compris, nous sommes là pour jouer. Nous sortons le lance-balle de notre sac et commençons quelques gentils lancés pour l’échauffer. Ces moments de complicité sont, à tous les trois, importants. Nous en profitons, comme d’habitude, pour travailler l’obéissance : "pas touch’, tu laisses, cherches, …". Notre loulou est plein d’énergie mais à l’écoute. On estime qu’il est assez échauffé et lançons la balle un peu plus loin. Nous ne savions pas encore qu’un de ces lancés serait peut-être le dernier. Dans sa course à la balle, notre loulou a délogé un lièvre. Oubliant complètement son jouet, Django a décidé de le prendre en chasse. En quelques sauts, et malgré notre "Non ! Stop !", les deux affolés quittent notre champ de vision, direction la voie verte.
On rappelle, on crie, on siffle, quelques petites minutes plus tard, on le voit. Il revient vers nous, doucement, et s’arrête à 20, 30 mètres. Les oreilles couchées, il nous regarde, regarde en arrière, quelque chose n’est pas normal, il n’est pas comme d’habitude. D’un pas décidé, et entravés dans cette végétation, nous le rejoignons au plus vite. Plus la distance diminue, plus nos cœurs s’accélèrent. Sur ses deux pattes avant, les tendons, les chairs, les os apparents, font que des tremblements commencent à nous envahir. Bon sang, non ! Ça n’est pas possible ! Qu’est-ce que … ?
L’adrénaline à son apogée, dans nos têtes, le moment de jeu devient situation d’urgence. Frank porte Django dans ses bras. Il est d’une incroyable sagesse, ne se débat pas. Le sang coule, coule, coule… Je précède le pas et nous décidons, par instinct peut-être, de nous diriger vers la voie verte, par là où est revenu notre loulou. Un homme et son tracteur sont là. On ne comprend pas encore, la peur, la précipitation, l’urgence, tout se bouscule... Il nous propose de monter dans le tracteur pour nous ramener à notre voiture. On comprend alors que le lièvre a détalé devant les roues et que notre loulou n’en a pas eu le temps. Frank sur la marche du tracteur, Django, assis à mes pieds, sonné mais éveillé, le sang s’écoule encore de ses plaies énormes et ouvertes.
On arrive enfin à la voiture. On abandonne l’homme et son tracteur. Je monte dans le coffre du break avec Django couché à mes côtés. Frank, les warnings en route, fait au plus vite pour rejoindre notre clinique vétérinaire. Les yeux dans les yeux, j’ai le sentiment que Django cherche notre présence, notre soutien. "Là, ça va Django, on est là, tout va bien, ça va aller loulou, c’est bien Django, très bien, reste calme, ça va aller…". Ce moment est tellement stressant et puissant que j’en ai encore aujourd’hui des frissons. Il essaie de se lécher mais reste d’un calme remarquable au vu de ses blessures.
Quinze minutes plus tard, on arrive enfin à la clinique. On remet notre loulou entre les mains des vétérinaires présents. Je le regarde, à travers le hublot de la porte pendant que Frank signe un document de prise en charge. Je ne veux pas bouger de là. Il est de dos et regarde en arrière, il nous cherche. Nos cœurs ont implosé en mille morceaux. Il est 14h30, nous sommes contraints de le laisser, rentrés chez nous, le pantalon et les chaussures tâchés. Nous deux, sans notre chien, sans un membre de la famille.
Django a été opéré d’urgence. La vétérinaire, accompagnée de son équipe, a stoppé les saignements, recousu les parties qu’il était possible de recoudre, enlevé les chairs irrécupérables, passé des radios et fait des bilans sanguins avant et après opération.
Nous avons pu, à notre grand bonheur, rendre visite à notre loulou dès le lendemain. Accompagnés d’un stress et d’une impatience certaine, car sans nouvelles de son état de santé depuis la veille. À notre grande surprise, nous avons vu venir vers nous ce héros, sur ses quatre pattes. Amorphe, mais debout, notre chien était tout aussi heureux de nous retrouver. Il a dû passer deux nuits en clinique avant de rentrer à la maison à J+2. Il était enfin de retour chez nous, en compagnie de ses gros pansements et son traitement. Les allers-retours quotidiens chez les vétérinaires ont commencé afin de changer les pansements et surveiller les plaies.
Nous avons été orientés vers le Dr Letesson, travaillant dans une clinique à 50 mn de chez nous, spécialisée notamment dans les tissus mous, chirurgie orthopédique et ostéoarticulaire.
Aujourd’hui, son diagnostic vital n’est plus engagé mais l’ampleur des plaies ne laisse pas Django sans dangers. Son traitement et les soins qui lui sont prodigués sont là pour faire en sorte que tout évolue dans les meilleures circonstances. Mais il est ressorti des radios qu’il aurait besoin, en second temps, lorsque toutes les plaies seront cicatrisées, d’une prothèse ou d’une plaque sur l’un de ses poignets. En effet, dans l’impact, des tendons, des nerfs et des muscles ont été gravement atteints. Un poignet est dévié et l’articulation devra être redressée à l’aide d’une prothèse (dans la meilleure des possibilités), ou d’une plaque (mais cela aura pour effet de condamner l’articulation). Nous souhaitons la meilleure vie possible pour notre loulou et ne sommes pas près d’accepter qu’à trois ans, il n’ait plus la possibilité de vivre comme avant, heureux, débordant d’énergie, avec une forte activité physique. Cet accident est encore très douloureux pour nous trois.
Après plusieurs étapes passées, le choc, le déni, la colère, la tristesse, nous sommes maintenant dans la résignation. Et pour passer la phase de la reconstruction, nous avons besoin d’aide. Nous avons besoin d’appui financier pour permettre à ce chien extraordinaire de poursuivre une vie ordinaire. Une vie que l’on souhaite, pour lui, plus facile, légère et la plus belle possible. Nous sommes conscients qu’il ne restera pas sans séquelles mais nous sommes prêts à faire tout ce qui est à notre portée, et plus, afin que Django recouvre au mieux ses fonctions motrices.
Aujourd’hui, nous sommes le 05.11.24, à J+14 de l’accident et à 2577.25 € déboursés. Il est difficile d’estimer le montant "final", étant donné que cela sera dépendant de l’évolution de l’état de santé de Django. Entre les changements de pansements quasi quotidiens, les opérations à venir, que l’on connaît déjà (greffe de peau et chirurgie avec pose d’une plaque ou prothèse pour redresser le poignet), en plus des séances de rééducation et électrostimulation qui s’en suivront… nous avons estimé (trop haut, nous espérons) avoir besoin de 15 000 €.
C’est la première fois que nous faisons un appel aux dons, et ce n’est pas une démarche évidente. Nous avons bon espoir d’ainsi arriver à faire de cet accident une épreuve du passé. En tous cas, de par son caractère, sa force, son tempérament, sa patience, son calme (et Dieu sait qu’en temps normal, ça ne le caractérise pas), notre chien nous donne une sacrée claque et une leçon de vie gigantesque. La force de ce chien nous bouleversera à vie.
Nous serons extrêmement touchés et reconnaissants pour les participations que vous pourriez nous apporter, et vive la vie !
Pauline, Frank et Django, notre héros.
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Merci à tous.
Créée le 05-11-24
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Description
Ce jour du mardi 22 octobre 2024 où, en quelques secondes, tout nous échappe.
C’est un matin comme un autre. Une petite famille se réveille. Composée de : nous-mêmes, Pauline 31 ans, Frank 35 ans, deux lapins nains de bientôt 5 ans, deux poules pondeuses de 3 ans et un magnifique malinois de bientôt 3 ans. Nous avons adopté Django en octobre de l’an dernier, à la SPA. Nous sommes sa troisième famille, et bel et bien sa dernière, pour le restant de sa vie. C’est pour ce chien extraordinaire, au vécu pas toujours simple, que nous avons eu l’idée de faire cette démarche.
C’est donc une journée comme les autres qui commence. En ce début d’après-midi, rentrés du travail comme à l’accoutumée, nous décidons de faire la balade quotidienne de notre Django. Nous partons tous les trois, en voiture, direction un grand parc où nous avons pour habitude de passer des moments sympathiques : marche, vélo, jeux de balle, de recherche, etc. Nous sommes sur la voie verte qui traverse le parc et décidons de nous en écarter. Nous nous arrêtons sur un espace d’herbe entouré de végétation, cachés de la voie verte qui se trouve à une cinquantaine de mètres.
Django, qui nous connaît par cœur, commence à frétiller d’impatience. Il a bien compris, nous sommes là pour jouer. Nous sortons le lance-balle de notre sac et commençons quelques gentils lancés pour l’échauffer. Ces moments de complicité sont, à tous les trois, importants. Nous en profitons, comme d’habitude, pour travailler l’obéissance : "pas touch’, tu laisses, cherches, …". Notre loulou est plein d’énergie mais à l’écoute. On estime qu’il est assez échauffé et lançons la balle un peu plus loin. Nous ne savions pas encore qu’un de ces lancés serait peut-être le dernier. Dans sa course à la balle, notre loulou a délogé un lièvre. Oubliant complètement son jouet, Django a décidé de le prendre en chasse. En quelques sauts, et malgré notre "Non ! Stop !", les deux affolés quittent notre champ de vision, direction la voie verte.
On rappelle, on crie, on siffle, quelques petites minutes plus tard, on le voit. Il revient vers nous, doucement, et s’arrête à 20, 30 mètres. Les oreilles couchées, il nous regarde, regarde en arrière, quelque chose n’est pas normal, il n’est pas comme d’habitude. D’un pas décidé, et entravés dans cette végétation, nous le rejoignons au plus vite. Plus la distance diminue, plus nos cœurs s’accélèrent. Sur ses deux pattes avant, les tendons, les chairs, les os apparents, font que des tremblements commencent à nous envahir. Bon sang, non ! Ça n’est pas possible ! Qu’est-ce que … ?
L’adrénaline à son apogée, dans nos têtes, le moment de jeu devient situation d’urgence. Frank porte Django dans ses bras. Il est d’une incroyable sagesse, ne se débat pas. Le sang coule, coule, coule… Je précède le pas et nous décidons, par instinct peut-être, de nous diriger vers la voie verte, par là où est revenu notre loulou. Un homme et son tracteur sont là. On ne comprend pas encore, la peur, la précipitation, l’urgence, tout se bouscule... Il nous propose de monter dans le tracteur pour nous ramener à notre voiture. On comprend alors que le lièvre a détalé devant les roues et que notre loulou n’en a pas eu le temps. Frank sur la marche du tracteur, Django, assis à mes pieds, sonné mais éveillé, le sang s’écoule encore de ses plaies énormes et ouvertes.
On arrive enfin à la voiture. On abandonne l’homme et son tracteur. Je monte dans le coffre du break avec Django couché à mes côtés. Frank, les warnings en route, fait au plus vite pour rejoindre notre clinique vétérinaire. Les yeux dans les yeux, j’ai le sentiment que Django cherche notre présence, notre soutien. "Là, ça va Django, on est là, tout va bien, ça va aller loulou, c’est bien Django, très bien, reste calme, ça va aller…". Ce moment est tellement stressant et puissant que j’en ai encore aujourd’hui des frissons. Il essaie de se lécher mais reste d’un calme remarquable au vu de ses blessures.
Quinze minutes plus tard, on arrive enfin à la clinique. On remet notre loulou entre les mains des vétérinaires présents. Je le regarde, à travers le hublot de la porte pendant que Frank signe un document de prise en charge. Je ne veux pas bouger de là. Il est de dos et regarde en arrière, il nous cherche. Nos cœurs ont implosé en mille morceaux. Il est 14h30, nous sommes contraints de le laisser, rentrés chez nous, le pantalon et les chaussures tâchés. Nous deux, sans notre chien, sans un membre de la famille.
Django a été opéré d’urgence. La vétérinaire, accompagnée de son équipe, a stoppé les saignements, recousu les parties qu’il était possible de recoudre, enlevé les chairs irrécupérables, passé des radios et fait des bilans sanguins avant et après opération.
Nous avons pu, à notre grand bonheur, rendre visite à notre loulou dès le lendemain. Accompagnés d’un stress et d’une impatience certaine, car sans nouvelles de son état de santé depuis la veille. À notre grande surprise, nous avons vu venir vers nous ce héros, sur ses quatre pattes. Amorphe, mais debout, notre chien était tout aussi heureux de nous retrouver. Il a dû passer deux nuits en clinique avant de rentrer à la maison à J+2. Il était enfin de retour chez nous, en compagnie de ses gros pansements et son traitement. Les allers-retours quotidiens chez les vétérinaires ont commencé afin de changer les pansements et surveiller les plaies.
Nous avons été orientés vers le Dr Letesson, travaillant dans une clinique à 50 mn de chez nous, spécialisée notamment dans les tissus mous, chirurgie orthopédique et ostéoarticulaire.
Aujourd’hui, son diagnostic vital n’est plus engagé mais l’ampleur des plaies ne laisse pas Django sans dangers. Son traitement et les soins qui lui sont prodigués sont là pour faire en sorte que tout évolue dans les meilleures circonstances. Mais il est ressorti des radios qu’il aurait besoin, en second temps, lorsque toutes les plaies seront cicatrisées, d’une prothèse ou d’une plaque sur l’un de ses poignets. En effet, dans l’impact, des tendons, des nerfs et des muscles ont été gravement atteints. Un poignet est dévié et l’articulation devra être redressée à l’aide d’une prothèse (dans la meilleure des possibilités), ou d’une plaque (mais cela aura pour effet de condamner l’articulation). Nous souhaitons la meilleure vie possible pour notre loulou et ne sommes pas près d’accepter qu’à trois ans, il n’ait plus la possibilité de vivre comme avant, heureux, débordant d’énergie, avec une forte activité physique. Cet accident est encore très douloureux pour nous trois.
Après plusieurs étapes passées, le choc, le déni, la colère, la tristesse, nous sommes maintenant dans la résignation. Et pour passer la phase de la reconstruction, nous avons besoin d’aide. Nous avons besoin d’appui financier pour permettre à ce chien extraordinaire de poursuivre une vie ordinaire. Une vie que l’on souhaite, pour lui, plus facile, légère et la plus belle possible. Nous sommes conscients qu’il ne restera pas sans séquelles mais nous sommes prêts à faire tout ce qui est à notre portée, et plus, afin que Django recouvre au mieux ses fonctions motrices.
Aujourd’hui, nous sommes le 05.11.24, à J+14 de l’accident et à 2577.25 € déboursés. Il est difficile d’estimer le montant "final", étant donné que cela sera dépendant de l’évolution de l’état de santé de Django. Entre les changements de pansements quasi quotidiens, les opérations à venir, que l’on connaît déjà (greffe de peau et chirurgie avec pose d’une plaque ou prothèse pour redresser le poignet), en plus des séances de rééducation et électrostimulation qui s’en suivront… nous avons estimé (trop haut, nous espérons) avoir besoin de 15 000 €.
C’est la première fois que nous faisons un appel aux dons, et ce n’est pas une démarche évidente. Nous avons bon espoir d’ainsi arriver à faire de cet accident une épreuve du passé. En tous cas, de par son caractère, sa force, son tempérament, sa patience, son calme (et Dieu sait qu’en temps normal, ça ne le caractérise pas), notre chien nous donne une sacrée claque et une leçon de vie gigantesque. La force de ce chien nous bouleversera à vie.
Nous serons extrêmement touchés et reconnaissants pour les participations que vous pourriez nous apporter, et vive la vie !
Pauline, Frank et Django, notre héros.
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Nos frais sont uniquement à la charge du participant.
Ainsi l’organisateur profite de 100% des montants collectés.
Avec un taux de 5.0% (0.9€ de frais minimum),
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