Après l'emprise psychologique, la reconstruction avec ses enfants : une mère repart de zéro.
A propos de cette cagnotte
"Après l'emprise ou comment se reconstruire et sauver ses enfants"
1997 - 2020 : Mme D, 47 ans, professeur de mathématiques, en couple depuis 27 ans avec Mr A, deux enfants de 11 et 12 ans.
Janvier 2021 : Les médecins lui diagnostique un grave cancer. Mr A : "je ne vivrai pas avec un cancer". Les choses se compliquent.
Février 2024, le service d'accompagnement mis en place par le service oncologie qui suit Mme D pour un grave cancer constate qu'elle est sous emprise psychologique et lui annonce leur projet de signalement au département.
Mr A est informé, sa colère explose, "je vais te pourrir le restant de ta vie", et s'abat physiquement sur le jeune garçon de 12 ans.
Tout comme durant les grossesses, l'annonce de la maladie a fait basculer pour de bon Mr dans des violences économiques et psychologiques. C'est ce que l'on appelle le contrôle coercitif : privation de véhicule,de la clé de la boîte aux lettres, confiscation des diplômes, du livret de famille, chantage, chantage affectif sur toute la famille, traçage téléphonique de la famille, menaces, dénigrement physique, des semaines passées sous silence en guise de "punition". Cerise sur le gâteau, Mr A motive Mme D à démissionner de son travail car "elle vaut mieux que ce job"... plus de travail, plus de salaire, le contrôle peut s'amplifier.
Privée par Mr de partir en vacances familiales comme convenu, elle se réfugie chez ses parents, âgés.
Les semaines passent et la porte de la maison lui reste fermée à double tour. Impossible de récupérer ses affaires, ses habits, ses petits meubles, ses souvenirs, sa machine à coudre. Légalement, il a le droit.
Elle passera 2 mois sans pouvoir voir ses enfants. Légalement, il prend le droit.
Les plaintes de Mme s'enchainent au commissariat.
Tout le monde la comprend.
Tout le monde veut l'aider mais personne ne sait comment faire : pas assez de preuves, pas assez de "pénal", une question de temporalité...
Pourtant, Mme D sait s'entourer d'associations d'aide aux victimes et trouve chaque jour la force de tenir bon, espérant retrouver une vie simple et sans souffrance avec ses 2 enfants.
Septembre 2024 : la juge des enfants ordonne une Aide Educative en Milieu Ouvert (AEMO)
Décembre 2024 : la juge des affaires familiales ordonne une enquête sociale du tribunal ainsi qu'une décision provisoire avec garde alternée.
Février 2025 : L'aide éducative n'a pas commencé, l'enquête sociale non plus. Mme ne peut plus rester chez ses parents et accueille ses enfants chez des amis dans une dépendance.
Mr A a fait changer les barillets, circulez, il n'y a rien à voir. Un huissier constate mais là encore ce n'est pas du pénal, le commissariat ne peut rien faire de plus.
Maintenant que tout le monde est à l'eau, qui reste-il ?
Des associations d'aide aux victimes et un petit groupe d'amies qui soutiennent Mme D moralement et matériellement pour l'aider à tirer un trait sur sa maison et ses effets personnels : "il faut se concentrer sur la reconstruction et l'accueil des enfants dans un endroit sein et serein."
Mme D trouve une maison qu'une tante peut lui louer moyennant des travaux de remise au propre. Son suivi en cancérologie avec une injection mensuelle, la pression et la tentative de contrôle encore exercée par Mr A et l’énergie colossale passée à garder la tête hors de l'eau, continuer l'administratif, faire les suivi scolaires, sportifs, loisirs de ses enfants, ne lui permettent pas de retrouver un emploi.
Pourtant, elle doit accueillir ses enfants, aménager une nouvelle maison, REPARTIR DE ZÉRO.
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