Dernières Limites : le podcast qui enquête sur les limites planétaires
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Créée par Prune Pont-Benoit
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Connaissez-vous le rapport Meadows ?
Il y a 50 ans, ce rapport du MIT alertait déjà sur les risques que nous fait courir une croissance illimitée dans un monde aux ressources finies. Aujourd’hui, la situation n’a jamais été aussi alarmante.
Je m’appelle Audrey Boehly, j’ai 44 ans et j’habite dans le Val d’Oise. Je suis mère de deux petites filles de 9 et 11 ans et journaliste scientifique. Il y a quelques années, je travaillais au sein d’une rédaction où je m’occupais de la rubrique science. Je me préoccupais déjà de la question du climat, et comme beaucoup, je m’inquiétais du monde que nous étions en train de laisser à nos enfants. Il y avait eu la COP21, le rapport du GIEC la même année et aussi plusieurs tribunes de scientifiques qui alertaient sur la question. J’avais déjà écrit pas mal d’articles sur les énergies vertes, le solaire, l’hydrogène. Je suis ingénieur de formation, et ces avancées technologiques m’intéressaient, tout en me redonnant espoir sur le fait qu’on pourrait surmonter l’obstacle, c'est-à-dire continuer plus ou moins comme avant grâce à une transition énergétique.
Puis un ami m’a conseillé la lecture du rapport Meadows. La découverte de ce rapport m’a fait un choc. A sa lecture, j’ai réalisé qu’en fait, les choses n’étaient pas si simples. Je me suis rendue compte que le changement climatique n’était que l’une des facettes d’un problème bien plus large. Que la question des ressources naturelles disponibles déterminait notre marge de manœuvre, et qu’on n’était clairement pas sur la bonne pente..
D’une certaine manière, je le savais déjà. Sécheresses, pic pétrolier, déforestation, surpêche… Bien sûr, on parlait de tous ces sujets dans les médias. Nous étions en train de franchir certaines limites, d’impacter gravement les équilibres naturels. Mais ce qui me manquait pour prendre vraiment conscience du problème, c’était une vision d’ensemble.
Donner une vision d’ensemble, c’était l’objectif du rapport publié en 1972, quelques années avant ma naissance, par l’équipe de Dennis Meadows et intitulé Les limites de la croissance. Ce rapport avait fait l’effet d’une bombe à l’époque, en remettant en cause le bien fondé de la croissance économique. Sa conclusion était explosive : continuer la croissance, qui va de paire avec une consommation toujours plus grande des ressources planétaires, aboutirait inévitablement à un “crash” au cours du XXIème siècle. Autrement dit, une diminution brutale des ressources disponibles, s’accompagnant d’une dégradation des conditions de vie et d’un effondrement de la population humaine.
Mais alors comment était-il possible que je n'en ai jamais entendu parler avant, ni au cours de mes études scientifiques, ni dans mes lectures, ni dans mon travail de journaliste ? Aujourd’hui, la question des limites planétaires émerge à peine dans les médias. Et là, je découvrais que le débat avait déjà été lancé il y a 50 ans. Et qu’avait-on fait depuis ? Rien. Pire, on a accéléré. La croissance s’est poursuivie et on a augmenté la consommation des ressources de manière exponentielle.
Alors j’ai voulu savoir où nous en étions aujourd’hui, 50 ans après la publication du rapport Meadows. J’ai décidé de produire un podcast où je mène mon enquête en interrogeant des experts et des scientifiques. Production agricole, accès à l’eau, ressources énergétiques et minières, mais aussi biodiversité et climat… S’est-on rapproché de ces limites planétaires ? Les a-t-on déjà dépassées ? Quelles sont les solutions pour bâtir un avenir où l’activité humaine n’épuiserait pas les ressources de notre seule planète dont nous, et l’ensemble du monde vivant, dépendons pour notre survie ?
Ces questions devraient être au cœur de nos préoccupations. Car l’essentiel n’est-il pas de préserver un monde vivable ? Je regarde mes filles grandir, et j’ai conscience de ma responsabilité, de notre responsabilité à tous de nous informer sur ces questions pour mettre en œuvre collectivement les bonnes solutions.
Vous l'aurez compris, il est plus que temps de parler de ces limites ! Avec toute l'équipe du podacst Dernières Limites, nous souhaitons faire connaître ces enjeux au plus grand nombre... C'est pourquoi nous organisons le 16 mars à Ground Control (Paris 12e) une grande soirée de lancement en compagnie de scientifiques et d'experts. Cela sera l'occasion d'écouter ensemble le premier d'une série de 12 épisodes.
Soutenez-nous dans cette phase de promotion !!
Merci infiniment,
Audrey
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Créée le 03-02-22
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Connaissez-vous le rapport Meadows ?
Il y a 50 ans, ce rapport du MIT alertait déjà sur les risques que nous fait courir une croissance illimitée dans un monde aux ressources finies. Aujourd’hui, la situation n’a jamais été aussi alarmante.
Je m’appelle Audrey Boehly, j’ai 44 ans et j’habite dans le Val d’Oise. Je suis mère de deux petites filles de 9 et 11 ans et journaliste scientifique. Il y a quelques années, je travaillais au sein d’une rédaction où je m’occupais de la rubrique science. Je me préoccupais déjà de la question du climat, et comme beaucoup, je m’inquiétais du monde que nous étions en train de laisser à nos enfants. Il y avait eu la COP21, le rapport du GIEC la même année et aussi plusieurs tribunes de scientifiques qui alertaient sur la question. J’avais déjà écrit pas mal d’articles sur les énergies vertes, le solaire, l’hydrogène. Je suis ingénieur de formation, et ces avancées technologiques m’intéressaient, tout en me redonnant espoir sur le fait qu’on pourrait surmonter l’obstacle, c'est-à-dire continuer plus ou moins comme avant grâce à une transition énergétique.
Puis un ami m’a conseillé la lecture du rapport Meadows. La découverte de ce rapport m’a fait un choc. A sa lecture, j’ai réalisé qu’en fait, les choses n’étaient pas si simples. Je me suis rendue compte que le changement climatique n’était que l’une des facettes d’un problème bien plus large. Que la question des ressources naturelles disponibles déterminait notre marge de manœuvre, et qu’on n’était clairement pas sur la bonne pente..
D’une certaine manière, je le savais déjà. Sécheresses, pic pétrolier, déforestation, surpêche… Bien sûr, on parlait de tous ces sujets dans les médias. Nous étions en train de franchir certaines limites, d’impacter gravement les équilibres naturels. Mais ce qui me manquait pour prendre vraiment conscience du problème, c’était une vision d’ensemble.
Donner une vision d’ensemble, c’était l’objectif du rapport publié en 1972, quelques années avant ma naissance, par l’équipe de Dennis Meadows et intitulé Les limites de la croissance. Ce rapport avait fait l’effet d’une bombe à l’époque, en remettant en cause le bien fondé de la croissance économique. Sa conclusion était explosive : continuer la croissance, qui va de paire avec une consommation toujours plus grande des ressources planétaires, aboutirait inévitablement à un “crash” au cours du XXIème siècle. Autrement dit, une diminution brutale des ressources disponibles, s’accompagnant d’une dégradation des conditions de vie et d’un effondrement de la population humaine.
Mais alors comment était-il possible que je n'en ai jamais entendu parler avant, ni au cours de mes études scientifiques, ni dans mes lectures, ni dans mon travail de journaliste ? Aujourd’hui, la question des limites planétaires émerge à peine dans les médias. Et là, je découvrais que le débat avait déjà été lancé il y a 50 ans. Et qu’avait-on fait depuis ? Rien. Pire, on a accéléré. La croissance s’est poursuivie et on a augmenté la consommation des ressources de manière exponentielle.
Alors j’ai voulu savoir où nous en étions aujourd’hui, 50 ans après la publication du rapport Meadows. J’ai décidé de produire un podcast où je mène mon enquête en interrogeant des experts et des scientifiques. Production agricole, accès à l’eau, ressources énergétiques et minières, mais aussi biodiversité et climat… S’est-on rapproché de ces limites planétaires ? Les a-t-on déjà dépassées ? Quelles sont les solutions pour bâtir un avenir où l’activité humaine n’épuiserait pas les ressources de notre seule planète dont nous, et l’ensemble du monde vivant, dépendons pour notre survie ?
Ces questions devraient être au cœur de nos préoccupations. Car l’essentiel n’est-il pas de préserver un monde vivable ? Je regarde mes filles grandir, et j’ai conscience de ma responsabilité, de notre responsabilité à tous de nous informer sur ces questions pour mettre en œuvre collectivement les bonnes solutions.
Vous l'aurez compris, il est plus que temps de parler de ces limites ! Avec toute l'équipe du podacst Dernières Limites, nous souhaitons faire connaître ces enjeux au plus grand nombre... C'est pourquoi nous organisons le 16 mars à Ground Control (Paris 12e) une grande soirée de lancement en compagnie de scientifiques et d'experts. Cela sera l'occasion d'écouter ensemble le premier d'une série de 12 épisodes.
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