Don pour frais de justice et frais médicaux

depuis plusieurs années, avec quelques amies bénévoles et militantes nous sommes impliquées dans l'aide aux femmes, enfants et adolescents victimes de violences conjugales, sexuelles, et/ou incestueuses.

On ne le crie pas trop sur les toits, car dans ce cadres, confidentialité et discrétion sont de rigueur.

Notre démarche est toujours dans le cadre de la loi, jamais nous nous substitutions à la police ou à la justice, notre action se situe dans un registre de soutien et d'information, toujours dans le respect des démarches institutionnelles et judiciaires,

dans divers cadre sociaux, qui, pour certains ne nous laissent que très très peu de latitudes financières.

Depuis plusieurs années, (5 ans plus précisément)

Avec 2 de mes amies militantes, nous aidons une jeune fille depuis ses 13 ans, à faire reconnaître par la justice, les violences sexuelles qu'elle a subit, elle et sa petite sœur de 3 ans, à l'époque par leur beau-père.

Les faits étaient clairs, vérifiables, nous avions confiance, et pensions que l'enquête serait assez "rapide", dans le cadre d'un dossier qui nous semblait relativement " facile" en terme d'instruction.

Or, depuis quatre ans et demi, nous allons de désillusion en désillusion :

-la justice est d'une lenteur abyssale,

-diverses négligences, et défauts d'instruction:

-comportement des personnes chargées de l'enquête surprenant faisant penser à une obstruction passive ou active de l'enquête, ou a du sabotage, alors même que nous étions dans une confiance totale à leur égard:

-Pièces à conviction non présentées au dossier, ou qui ont disparues

-paroles des deux enfants remises en question,

-Faire passer la mère pour une mère abusive

-Mettre en doute la probité et la crédibilité des témoins

-Mépris presque affiché des psychiatres et psychologues qui ont rédigés des rapports d'expertise,

Mise en cause des rapports UMJ

-Interrogatoires des témoins comme si ils étaient des coupables

("complotistes", par dessus le marché) contre l'agresseur, (colportant des mensonges en faveur de la mère)

-comportements jugés anormaux des victimes ( je rappelle qu'elles ont juste subis des atrocités)

utilisés pour retourner la situation au profit de l'agresseur.

N'étant absolument pas préparé à cela, n'ayant pas du tout anticipé le virage détestable qu'a pris cette situation probablement par excès de confiance en la justice, nous nous sommes retrouvés dans

une profonde dissonance cognitive sidérante et une grande perplexité.

Nous ne nous l'expliquons pas.

Quant aux dégâts sur les deux petites victimes, (3 ans et 13 ans) je vous laisse imaginer le retentissement, pour ne pas dire seisme global délétère que cela a provoqué.

La sensation que nous n'avions aucune prise pour apporter l'aide nécessaire au deux victimes, et leur maman, nous a rappelé combien nous étions bien seul, face à cet "imbroglio", ce désastre, voir ce naufrage administratif et judiciaire.

Dans le même temps, la maman a du faire face à des suspicions d'aliénation parentales, portée par une validation pseudo scientifique, (théorie qui viserait à réduire les femmes à des menteuses et profiteuses de je ne sais quel avantages qu'elles tireraient à accuser le conjoint ou l'ancien conjoint, de violences en tous genres, dans un cadre patriarcal systémique et sociétal)

Attention,

nous ne disons pas que ça n'existe pas: il y a des parents, père comme mère, qui utilisent ce procédé horrible pour influencer leurs enfants dans le cadre d'un conflit parental .)

Dans ce cas précis, il n'y a aucune volonté de la mère de manipulation sur les enfants : elles veut " juste" que justice soit rendue à ses enfants.

Malheureusement les conséquences sont dramatiques:

les enfants victimes ont commencé à développer des troubles de la personnalité, notamment la plus grande , mais aussi la petite :

Enurésie;

Encoprésie;

comportements addictifs; des violences sur elle-mêmes, du type auto-mutilation, scarification;

des résurgences de stress traumatique; des compulsions de toutes sortes; conduites suicidaires, passage à l'acte dont l'issu aurait pu être fatale ; des phobies, avec phases de décompensation;

Des conduites à risques (pour la plus grande),

tel que:

-Prise de substances

-influence néfastes par des personnes sans scrupules, profitant de sa tres grande fragilité psychique;

fugues, divers petits délits et larcins;

Hypervigilance accrue, T.O.C, stratégies d'évitement, mensonges, dépersonnalisation;

mésestime de soi;

développement d'une méfiance maladive jusqu'à un total rejet des adultes.

N'ayant plus confiance en aucun adulte et en leur parole, qui faillissent dans leur rôle de protection, une dépression sévère s'est installée, se manifestant différemment pour l'une et l'autre.

Trouble neuro- développemental pour la petite.

Suite à des entretiens du psychiatre de la guidance, nous avons compris, que ces comportements étaient récurrents dans le cadre du stress post-traumatique, où les victimes, vulnérables, et "chosifiées"

n'avaient pas d'autres stratégies de survivance. Pour les "aider" à se reconstruire dans la sérénité, et retrouver autant que faire ce peut, paix, confiance, que toutes victimes méritent,

leur maman, qui ne lâche rien depuis 5 ans, a tout mis en place, pour obtenir justice et réparation. N'étant pas éligible à l'Aide Juridictionnelle pour les deux dossiers pénaux en cours, elle s'est énormément endettée:

- crédits à la consommation

-aide financière familiale.

Tout ceci, pour les soins médicaux et frais de justice pour les deux petites.

À ce jour, il nous manque 527 euros sur les 4000 euros, qu'il fallait trouver, pour les frais de justice, mais aussi pour des séances de thérapie cognitives vivement recommandées par la guidance infantile:

Certaines séances peuvent être prise en charge, mais les délais d'attente sont interminables.

Un processus de soin va se mettre en place dans le cadre d'une prise en charge autour du stress post-traumatique.

En revanche, l'urgence de la situation, nous oblige à gérer rapidement, dans un souci de cohérence thérapeutique.

Pour venir en aide le plus urgemment possible à cette maman, qui s'épuise, et à ses enfants.

Nous montons cette cagnotte, afin de récolter 527 euros manquants, afin de mettre en place les soins de thérapie cognitive et comportementale rapidement, et de régler une facture d'avocat, parmi toutes celles déjà réglées.

Une hospitalisation est actuellement envisagée pour la grande, mais elle ne durera pas éternellement, et nous souhaitons de tout coeur anticiper, afin de gérer de façon sécure et bordée, la suite thérapeutique et judiciaire avec et pour elle.

C'est donc dans ce cadre que je fais appel à votre solidarité, à notre sororité, à notre fraternité, afin que cette famille puissent obtenir réparation.

L'argent sera versé à la maman.

Nous espérons de tout cœur que cette cagnotte les aidera dans ce méandre judiciaire et médical.

Je suis disponible et disposée à répondre aux questions et aux interrogations que vous pourriez vous poser, légitimement, tant que ces questions respectent l'intégrité morale et physique des petites, leur anonymat, et ne mettent pas en dangers l'instruction déjà bien fragile.

je vous remercie infiniment de votre attention et fais appel , à votre générosité.

Tout seul, on va plus vite, ensemble on va plus loin.

Les petits ruisseaux font de grandes rivières.

Solidairement,

Valérie.

Ici, vous pouvez apporter votre contribution à la cagnotte en cliquant sur "Je Participe" :
• Les participations sont libres
• Le site est entièrement sécurisé.

Merci à tous.