Aide pour mon auxiliaire de vie
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Créée par Caroline Normand
14 758,30 € déjà collectés !
Je suis tétraplégique depuis mai 2007, je perçois des aides financières de la MDPH (Maison départementale pour les personnes handicapées), via la prestation compensatoire du handicap afin de régler les salaires et les charges correspondantes de mes auxiliaires de vie qui travaillent chez moi 10 heures par jour, 7 jours sur 7.
Depuis août 2023, Alincia, une de mes auxiliaires de vie, est en arrêt maladie à la suite d’une tendinopathie de l'épaule. Un médecin de la sécurité sociale a reconnu sa pathologie comme une maladie professionnelle en décembre 2023. Je dois donc légalement procéder à son licenciement. Alincia a un peu plus de 12 ans d’ancienneté, ce licenciement est pour toutes les deux un déchirement.
Le montant total de ce que je dois lui verser s’élève à 14 012,40 € (le solde de tout compte étant doublé car il s’agit d’une maladie professionnelle).
Au vu de cette situation tout à fait particulière et de ce montant très élevé à régler pour moi, je tente de contacter -en vain- depuis décembre 2023 la MDPH et la PCH (Prestation de compensation du handicap) afin de leur demander une aide financière exceptionnelle pour pouvoir procéder au licenciement d’Alincia.
Après beaucoup de messages, un interlocuteur de la PCH a fini par me rappeler pour me dire qu’il étudiait mon dossier car il comprenait tout à fait ma situation, mais toujours en attente d’une réponse, mon auxiliaire est maintenue en arrêt maladie.
J’ai pendant ce temps saisi le médiateur du département, ainsi que l’organisme agir handicap, qui ont tenté une médiation avec la PCH. Réponse de la PCH en avril 2024 : "nous ne prendrons pas en charge cette aide, car vous êtes un employeur direct et vous devrez assumer financièrement ce licenciement".
Alincia et moi ressentons une injustice ainsi qu’une double peine :
Nous avons tissé un lien unique, très fort - Elle adore son travail, elle m’est d’une aide incomparable, mais je dois me séparer d’elle.
Pour le moment, je ne peux pas procéder à son licenciement, ne disposant pas de la somme à lui verser pour ses indemnités. Elle est donc maintenue en arrêt maladie et ne peut par conséquent percevoir ni le chômage, ni trouver un autre emploi adapté à son nouvel handicap.
Je précise que j’emploie mes auxiliaires par le biais du CESU, afin d’établir avec elles une relation de proximité et un emploi pérenne, et je ne comprends pas pourquoi la PCH ne me soutient pas et contribue à nous maintenir dans cette situation inextricable.
Une nouvelle fois, j’ai demandé une aide financière exceptionnelle pour un cas particulier.
Je ne peux pas travailler, et j’ai 700 € de pension d’invalidité. J’ai bien sûr demandé un prêt à ma banque qui m’a été refusé, puisque je suis handicapée…
Cette situation est kafkaïenne ! On tourne en rond !
Je crée pourtant de l’emploi, alors que je ne peux plus travailler, et je me retrouve dans une situation tout à fait précaire du fait même de mon handicap. Après des mois de découragement et d’angoisse, je fais appel à la solidarité citoyenne, la dernière solution qu’il me reste, puisque les organismes d’état concernés ne sont pas capables de nous soutenir.
J’aurais besoin de recueillir 14 000 € pour pouvoir sortir de cette situation ubuesque, dédommager enfin Alincia et retrouver une sécurité de vie pour toutes les deux.
Merci à vous tous pour votre aide, votre solidarité et vos partages !
Ici, vous pouvez apporter votre contribution à la cagnotte en cliquant sur "Je Participe" :
• Les participations sont libres
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Merci à tous.
Créée le 13-07-24
La date limite attendue des dépots est écoulée mais vous pouvez toujours participer.
142 participants
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Description
Je suis tétraplégique depuis mai 2007, je perçois des aides financières de la MDPH (Maison départementale pour les personnes handicapées), via la prestation compensatoire du handicap afin de régler les salaires et les charges correspondantes de mes auxiliaires de vie qui travaillent chez moi 10 heures par jour, 7 jours sur 7.
Depuis août 2023, Alincia, une de mes auxiliaires de vie, est en arrêt maladie à la suite d’une tendinopathie de l'épaule. Un médecin de la sécurité sociale a reconnu sa pathologie comme une maladie professionnelle en décembre 2023. Je dois donc légalement procéder à son licenciement. Alincia a un peu plus de 12 ans d’ancienneté, ce licenciement est pour toutes les deux un déchirement.
Le montant total de ce que je dois lui verser s’élève à 14 012,40 € (le solde de tout compte étant doublé car il s’agit d’une maladie professionnelle).
Au vu de cette situation tout à fait particulière et de ce montant très élevé à régler pour moi, je tente de contacter -en vain- depuis décembre 2023 la MDPH et la PCH (Prestation de compensation du handicap) afin de leur demander une aide financière exceptionnelle pour pouvoir procéder au licenciement d’Alincia.
Après beaucoup de messages, un interlocuteur de la PCH a fini par me rappeler pour me dire qu’il étudiait mon dossier car il comprenait tout à fait ma situation, mais toujours en attente d’une réponse, mon auxiliaire est maintenue en arrêt maladie.
J’ai pendant ce temps saisi le médiateur du département, ainsi que l’organisme agir handicap, qui ont tenté une médiation avec la PCH. Réponse de la PCH en avril 2024 : "nous ne prendrons pas en charge cette aide, car vous êtes un employeur direct et vous devrez assumer financièrement ce licenciement".
Alincia et moi ressentons une injustice ainsi qu’une double peine :
Nous avons tissé un lien unique, très fort - Elle adore son travail, elle m’est d’une aide incomparable, mais je dois me séparer d’elle.
Pour le moment, je ne peux pas procéder à son licenciement, ne disposant pas de la somme à lui verser pour ses indemnités. Elle est donc maintenue en arrêt maladie et ne peut par conséquent percevoir ni le chômage, ni trouver un autre emploi adapté à son nouvel handicap.
Je précise que j’emploie mes auxiliaires par le biais du CESU, afin d’établir avec elles une relation de proximité et un emploi pérenne, et je ne comprends pas pourquoi la PCH ne me soutient pas et contribue à nous maintenir dans cette situation inextricable.
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Je crée pourtant de l’emploi, alors que je ne peux plus travailler, et je me retrouve dans une situation tout à fait précaire du fait même de mon handicap. Après des mois de découragement et d’angoisse, je fais appel à la solidarité citoyenne, la dernière solution qu’il me reste, puisque les organismes d’état concernés ne sont pas capables de nous soutenir.
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