Urgent_Des papiers pour Lucian_16 ans
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Créée par Suzanne Bourdin
502,00 € déjà collectés !
Il y a trois mois, j'étais partie voir un ami dans le Nord de la France, lors de mon séjour, j'ai rencontré un adolescent de 16 ans, Lucian, il jouait de la musique dans la rue. Étonnée par son sens du rythme je me suis assise à ses côtés, nous avons commencé à discuter, il jouait de la musique pour gagner deux trois sous pour lui et sa famille. Pris de sympathie l'un pour l'autre, nous avons passé plusieurs après-midis ensemble, nous partagions les boites de sardine, le kebab, nous passions des heures à discuter.
À cette période, sa famille vivait déjà dans une grande précarité, de bouts de ficelles en bouts de ficelles, s'entassant dans des squats au rythme des expulsions. Lucian se voyait de plus en plus interdit de jouer de la musique dans la rue par la police... Il y a une semaine, alors que je suis dorénavant en train de m'installer en Grèce, il m'appela à l'aide. L'urgence est là, la misère plus forte que jamais.
J'ai appelé les services sociaux, l'aide à l'enfance, tout est bloqué ou il faut attendre, les services sociaux sont surchargés, mais Lucian n'a pas de temps, il n'a pas le temps pour tout ça. Qui plus est, ses droits sont limités car sa carte d'identité est périmée, il n'a pas accès à autant d'aide sociale que les autres enfants, il n'a pas accès aux petits boulots que peuvent lui donner les missions locales, il n'a pas accès à grand chose à vrai dire...
Lucian veut changer de vie, il veut travailler, s'inscrire à la mission locale, trouver de l'aide psychologique et sociale cependant il ne peux pas faire tout ça tant que sa carte d'identité n'est pas à jour (ou c'est très compliqué et très long). Pour la refaire, il doit aller en Roumanie. Sa mère et lui prévoient donc de s'y rendre au plus vite, elle a emprunté de l'argent pour y aller mais il y a tout juste de quoi payer l'aller. Il faut encore de l'argent pour payer la carte d'identité, manger, dormir là bas et retourner en France. Cette famille n'a plus de maison en Roumanie, elle n'a plus rien là-bas, seulement cette obligation administrative.
Après une semaine à me tirer les cheveux à la recherche d'un semblant de solution, à passer sûrement plus d'une centaine de coups de téléphone, ce qui semble avoir le plus d'efficacité à court comme à long terme est en effet celle-ci: il doit avoir des papiers à jour pour avoir accès à plus d'aide sociale, à plus de droits, un travail.
De la Grèce je planifie donc de rejoindre Lucian et sa mère dans le petit village roumain dont ils sont originaires. Je compte y aller avec suffisamment d'argent pour payer la carte d'identité et leur retour en France. Hors, je n'ai plus un sous, je vend des cartes postales et je mange grâce à la récup de fin de journée. Voici donc un appel à dons. Il faudrait minimum mille euros.
C'est très urgent, Lucian est dans une grande détresse psychologique et physique, ces 1000 euros pourraient lui permettre de retomber sur ses pattes et de commencer une vie différente. Il veut travailler en restaurant, en boulangerie, peu lui importe, il veut avoir un groupe de musique, vivre une adolescence ressemblant à une adolescence, il veut avoir une vie normale.
Si 100 personnes donnent 10 euros sa situation pourra se débloquer rapidement. Quant à moi, je compte bien continuer à le suivre sur le long terme, l'aider à lui indiquer les associations, les structures pouvant lui venir en aide pour qu'il ne retombe plus dans des situations pareilles. Je continuerai ma relation avec lui, je continuerai de discuter avec lui, répondre à ses questions, l'aider à apprendre de nouvelles choses et lors de mes passages en France, manger des kebabs assise en tailleur à ses côtés et chanter sur ses rythmes endiablés.
L'histoire de Lucian est un exemple tristement commun de la précarité et des violences que subissent les tziganes.
Lucian et moi vous remercions d'avance
Partagez, discutez, faite marcher vos réseaux d'entre-aide
pour votre soutien.
Ici, vous pouvez apporter votre contribution à la cagnotte en cliquant sur "Je Participe" :
• Les participations sont libres
• Le site est entièrement sécurisé.
Merci à tous.
Créée le 10-07-21
17 participants
Layout
Noiram
+10€
Bobby
Job
Cleo
Ringeval
+20€
julian
cuny-hubert
+10€
Lise
RIVAULT
Valentin
Lafon
+10€
Emilia
Sacchetti
+10€
Rose
Hurtel
+15€
Aurélien
Viginier
+10€
Solène
Dixneuf
Clara
Bourdin
+10€
William
BONNET
Lou
Robo
+10€
Marie
Lonni
+20€
Laura
Schlieselhuber
marie-josephe
hurtel
Marion
Perrié
+20€
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Description
Il y a trois mois, j'étais partie voir un ami dans le Nord de la France, lors de mon séjour, j'ai rencontré un adolescent de 16 ans, Lucian, il jouait de la musique dans la rue. Étonnée par son sens du rythme je me suis assise à ses côtés, nous avons commencé à discuter, il jouait de la musique pour gagner deux trois sous pour lui et sa famille. Pris de sympathie l'un pour l'autre, nous avons passé plusieurs après-midis ensemble, nous partagions les boites de sardine, le kebab, nous passions des heures à discuter. À cette période, sa famille vivait déjà dans une grande précarité, de bouts de ficelles en bouts de ficelles, s'entassant dans des squats au rythme des expulsions. Lucian se voyait de plus en plus interdit de jouer de la musique dans la rue par la police... Il y a une semaine, alors que je suis dorénavant en train de m'installer en Grèce, il m'appela à l'aide. L'urgence est là, la misère plus forte que jamais. J'ai appelé les services sociaux, l'aide à l'enfance, tout est bloqué ou il faut attendre, les services sociaux sont surchargés, mais Lucian n'a pas de temps, il n'a pas le temps pour tout ça. Qui plus est, ses droits sont limités car sa carte d'identité est périmée, il n'a pas accès à autant d'aide sociale que les autres enfants, il n'a pas accès aux petits boulots que peuvent lui donner les missions locales, il n'a pas accès à grand chose à vrai dire... Lucian veut changer de vie, il veut travailler, s'inscrire à la mission locale, trouver de l'aide psychologique et sociale cependant il ne peux pas faire tout ça tant que sa carte d'identité n'est pas à jour (ou c'est très compliqué et très long). Pour la refaire, il doit aller en Roumanie. Sa mère et lui prévoient donc de s'y rendre au plus vite, elle a emprunté de l'argent pour y aller mais il y a tout juste de quoi payer l'aller. Il faut encore de l'argent pour payer la carte d'identité, manger, dormir là bas et retourner en France. Cette famille n'a plus de maison en Roumanie, elle n'a plus rien là-bas, seulement cette obligation administrative. Après une semaine à me tirer les cheveux à la recherche d'un semblant de solution, à passer sûrement plus d'une centaine de coups de téléphone, ce qui semble avoir le plus d'efficacité à court comme à long terme est en effet celle-ci: il doit avoir des papiers à jour pour avoir accès à plus d'aide sociale, à plus de droits, un travail. De la Grèce je planifie donc de rejoindre Lucian et sa mère dans le petit village roumain dont ils sont originaires. Je compte y aller avec suffisamment d'argent pour payer la carte d'identité et leur retour en France. Hors, je n'ai plus un sous, je vend des cartes postales et je mange grâce à la récup de fin de journée. Voici donc un appel à dons. Il faudrait minimum mille euros. C'est très urgent, Lucian est dans une grande détresse psychologique et physique, ces 1000 euros pourraient lui permettre de retomber sur ses pattes et de commencer une vie différente. Il veut travailler en restaurant, en boulangerie, peu lui importe, il veut avoir un groupe de musique, vivre une adolescence ressemblant à une adolescence, il veut avoir une vie normale. Si 100 personnes donnent 10 euros sa situation pourra se débloquer rapidement. Quant à moi, je compte bien continuer à le suivre sur le long terme, l'aider à lui indiquer les associations, les structures pouvant lui venir en aide pour qu'il ne retombe plus dans des situations pareilles. Je continuerai ma relation avec lui, je continuerai de discuter avec lui, répondre à ses questions, l'aider à apprendre de nouvelles choses et lors de mes passages en France, manger des kebabs assise en tailleur à ses côtés et chanter sur ses rythmes endiablés. L'histoire de Lucian est un exemple tristement commun de la précarité et des violences que subissent les tziganes. Lucian et moi vous remercions d'avance Partagez, discutez, faite marcher vos réseaux d'entre-aide pour votre soutien.
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Nos frais sont uniquement à la charge du participant.
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dont frais de €