Obsèques de mon papa
Occasion : cagnotte obsèques
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Créée par JENNIFER BOULAY
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Je vais vous raconter son histoire et la mienne
Sur la photo, c'est mon papa, 1 an avant sa mort, et d'être alité jusqu'à la fin.
Mon père est décédé le 28 septembre de la maladie de Charcot (SLA). Je l'ai accompagné jusqu'au bout. J'ai été présente la veille de son décès. Il est parti durant son sommeil.
Il avait aussi le syndrome de Diogène, c'est a dire de garder tout et n'importe quoi, d'entasser ça ou il pouvait, et de dépenser son argent dans des choses qu'il n'avait absolument pas besoin. Chose qui a son importance pour la suite.
Puis a commencé les premiers symptômes de la maladie de Charcot. En premier, le fait de ne plus pouvoir parler. Les faiblesses dans les jambes, les chutes à répétition, moins de forces pour soulever quoi que se soit. La chaise roulante, puis le lit toute la journée, à fixer la télé ou le plafond, car même plus la force de tourner la tête, ni tenir la télécommande. C'est horrible de voir quelqu'un que l'on aime profondément, dépérir a petit feu et ne pouvoir rien faire pour le soulager. Mon Dieu quelle souffrance, on ne peut pas savoir, si l'on n'est pas passé par là. Le pire dans tout ça? C'est qu'il avait encore toute sa tête. J'aurais aimé le contraire, je pense que ça aurait peut-être moins pire pour lui.
3 ans. Ça a duré 3 ans. On avais une relation fusionnelle, étant fille unique. Depuis toute petite, je l'accompagnais dans tous les vide-greniers des environs, les bourses divers et variées. Quand j'y repense, ça a dû commencer là, le fait de dépenser à tout va.
Aujourd'hui j'ai 41 ans, j'ai fais mes adieux a mon père, dont j'ai porté moi-même les cendres jusqu'à sa dernière demeure.
Mais ma peine ne s'arrête pas là. Ah non. Mon cher papa ne m'a pas dit quelque chose qui a son importance, d'où le fait que je demande de l'aide aujourd'hui.
Il y a 4 ans, il m'avait juré (avant de savoir qu'il serait malade) avoir fait le nécessaire pour que je ne m'inquiète pas quand il sera parti. Oui il me l'a dit, avoir fait une assurance obsèques. Mais voilà : j'ai su, après consultation de ses contrats, que non, il l'a clôturer, pour récupérer son argent et bien sûr, tout est déjà dépensé. Il ne reste rien.
Et je ne peux rien payer, étant au RSA, Je ne pouvais pas travailler, car je passer mon temps à ses côtés, et à m'occuper de ses besoins (pharmacies, rendez-vous dans les hôpitaux, et tout ce qui suit).
J'ai demandé de l'aide aux différents services sociaux. Le maximum cumulé qu'ils peuvent accorder est de 500€. Sur une facture de 2982€. J'ai même demandé l'aide “aux indigents” que peut accorder la mairie pour payer les frais d'obsèques. Or j'avais déjà signé le devis. Donc impossible d'en bénéficier.
Là je suis désemparée. Je ne sais plus quoi faire. Même en vendant ses “petits trésors”, comme il disait, et avec le temps que cela prendra, je serais bien loin de la somme que me demande les pompes funèbres.
Je me présente ici pour demander de l'aide, si cela est possible. Merci de tout mon cœur à ceux et celles qui voudront bien m'aider.
Merci merci merci
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Créée le 10-10-24
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Description
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Sur la photo, c'est mon papa, 1 an avant sa mort, et d'être alité jusqu'à la fin.
Mon père est décédé le 28 septembre de la maladie de Charcot (SLA). Je l'ai accompagné jusqu'au bout. J'ai été présente la veille de son décès. Il est parti durant son sommeil.
Il avait aussi le syndrome de Diogène, c'est a dire de garder tout et n'importe quoi, d'entasser ça ou il pouvait, et de dépenser son argent dans des choses qu'il n'avait absolument pas besoin. Chose qui a son importance pour la suite.
Puis a commencé les premiers symptômes de la maladie de Charcot. En premier, le fait de ne plus pouvoir parler. Les faiblesses dans les jambes, les chutes à répétition, moins de forces pour soulever quoi que se soit. La chaise roulante, puis le lit toute la journée, à fixer la télé ou le plafond, car même plus la force de tourner la tête, ni tenir la télécommande. C'est horrible de voir quelqu'un que l'on aime profondément, dépérir a petit feu et ne pouvoir rien faire pour le soulager. Mon Dieu quelle souffrance, on ne peut pas savoir, si l'on n'est pas passé par là. Le pire dans tout ça? C'est qu'il avait encore toute sa tête. J'aurais aimé le contraire, je pense que ça aurait peut-être moins pire pour lui.
3 ans. Ça a duré 3 ans. On avais une relation fusionnelle, étant fille unique. Depuis toute petite, je l'accompagnais dans tous les vide-greniers des environs, les bourses divers et variées. Quand j'y repense, ça a dû commencer là, le fait de dépenser à tout va.
Aujourd'hui j'ai 41 ans, j'ai fais mes adieux a mon père, dont j'ai porté moi-même les cendres jusqu'à sa dernière demeure.
Mais ma peine ne s'arrête pas là. Ah non. Mon cher papa ne m'a pas dit quelque chose qui a son importance, d'où le fait que je demande de l'aide aujourd'hui.
Il y a 4 ans, il m'avait juré (avant de savoir qu'il serait malade) avoir fait le nécessaire pour que je ne m'inquiète pas quand il sera parti. Oui il me l'a dit, avoir fait une assurance obsèques. Mais voilà : j'ai su, après consultation de ses contrats, que non, il l'a clôturer, pour récupérer son argent et bien sûr, tout est déjà dépensé. Il ne reste rien.
Et je ne peux rien payer, étant au RSA, Je ne pouvais pas travailler, car je passer mon temps à ses côtés, et à m'occuper de ses besoins (pharmacies, rendez-vous dans les hôpitaux, et tout ce qui suit).
J'ai demandé de l'aide aux différents services sociaux. Le maximum cumulé qu'ils peuvent accorder est de 500€. Sur une facture de 2982€. J'ai même demandé l'aide “aux indigents” que peut accorder la mairie pour payer les frais d'obsèques. Or j'avais déjà signé le devis. Donc impossible d'en bénéficier.
Là je suis désemparée. Je ne sais plus quoi faire. Même en vendant ses “petits trésors”, comme il disait, et avec le temps que cela prendra, je serais bien loin de la somme que me demande les pompes funèbres.
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