COURT METRAGE SUR l'IMMIGRATION IRREGULIERE

PITCH

Mamadou, inconscient des mystères que tissait son destin, fut porté par les vents invisibles de la société, poussé à monter dans une pirogue sous les yeux voilés de ses parents. Là, au bord des flots indomptés, avant de se fondre dans l’horizon lointain, il échange un ultime regard avec le passeur, un agent froid de l'État et un marabout aux paroles envoûtantes….

SYNOPSIS

GÉEJ AMUL BAŊXAAS est un murmure porté par le vent, un court-métrage où la voix d’un esprit, Sika, s’empare du récit. Elle conte le départ de Mamadou, ce jeune garçon de 17 ans, poussé par les pressions du monde à embarquer dans une pirogue, rêvant d’un avenir meilleur. 

À travers sa narration, Sika s’interroge, soulève les doutes : où se cache la véritable responsabilité ? Est-elle dans les mains des parents, qui laissent partir leur espoir ? Du passeur qui tisse le voyage ? Du représentant de l’État, ou du marabout dont les paroles scellent le destin ? Tout cela n’est-il qu’un jeu du sort ?

Sika se dresse face à la mer et adresse ces mots à Mamadou :

« Mamadou, le marabout murmure que tout cela était ton destin. Mais moi, je doute. Ici, même ceux qui, sous l’ombre du jour, ne bougent pas et ne cherchent rien, affirment aussi que c’est leur sort. À présent, toi seul connais ta vérité. Un jour, nous nous reverrons, et alors, tu me raconteras. »

POURQUOI CONTRIBUER A LA REALISATION DE CE COURT MÉTRAGE ?

Participer à la création de ce court-métrage, qui sera tourné au Sénégal, l’une des terres les plus marquées par l'immigration, c'est devenir un artisan de la sensibilisation aux dangers tragiques du voyage clandestin entre l'Afrique et l'Europe. À l'image des chiffres alarmants du projet "Migrants disparus" de l’OIM, qui recense plus de 3 041 migrants morts ou portés disparus en Méditerranée fin 2023, bien que le nombre exact reste inconnu, des milliers de vies sont englouties dans l'oubli, comme les 12 000 âmes noyées entre 2014 et 2018, jamais retrouvées.

Soutenir ce projet, c’est replacer au cœur des débats la question poignante de l'immigration irrégulière, interpellant les acteurs de la société civile sur leur rôle dans ce suicide collectif.C’est aussi encourager le cinéma africain, faire éclore des talents vibrants d’art et de passion.En participant à cette aventure, vous aurez la chance de suivre pas à pas l'évolution du projet, depuis l'écriture du scénario jusqu’à la diffusion, en passant par la réalisation. Vous accéderez aux storyboards, aux images, aux vidéos marquant chaque étape de cette création, et vous pourrez découvrir en avant-première la version écrite et finale du court-métrage.Enfin, selon votre contribution, vous pourrez voir votre nom inscrit au générique, demander une rencontre avec l'équipe de tournage, ou même obtenir le prestigieux titre de producteur associé ou exécutif. Un geste, un soutien, une voix dans ce projet peut changer l’histoire.ORIGINE

« On dit toujours que cela n’arrive qu’aux autres. Jusqu’au jour où les autres, c’est toi. » Cette citation anonyme résonne en moi, plus intensément que jamais. Voilà plus d’un an que je vis au Sénégal, et j’ai découvert ici la profondeur du fléau qu’est l’immigration clandestine. Originaire du Bénin, un pays peu touché par ce phénomène, et ayant passé près de neuf années en France, ces sujets m’avaient toujours paru lointains, presque simples à aborder. Mais il a fallu que je pose mes pieds sur cette terre sénégalaise pour saisir la complexité vertigineuse de ces flux migratoires et la souffrance humaine qui les accompagne.

Au-delà des émotions que m’a procurées le film Moi, Capitaine de Matteo Garrone, c’est le naufrage tragique de Mbour, survenu le 8 septembre 2024, emportant plus d’une trentaine de vies, qui m’a ébranlé au plus profond. Ce drame m’a secoué si violemment que j’ai décidé, en hommage aux âmes perdues, de réaliser ce court-métrage pour parler de ce suicide collectif que perpétuent, année après année, des jeunes africains désespérés.

Passionné d’art, et de cinéma en particulier, depuis maintenant cinq ans, j’ai choisi ce médium, le court-métrage, pour amplifier la lumière sur ce sujet brûlant. Par le prisme de l’image et de la narration, je veux donner voix à ces histoires étouffées par les vagues, à ces rêves brisés en quête d’un ailleurs.

THEMESSPIRITUALITÉ

L’histoire est contée par Sika, un esprit veilleur, qui nous accompagne à travers le voyage de Mamadou, éveillant nos sens et notre conscience à chaque étape. En Afrique, la dimension spirituelle imprègne chaque moment de la vie quotidienne, et il m'était impensable de parler des réalités sociales, des êtres et des choses, sans évoquer le monde métaphysique ou surnaturel qui façonne les âmes et les destins.

Bien que le Sénégal soit une terre majoritairement musulmane, j'ai ressenti, au fil de mes errances – particulièrement en Casamance – un profond attachement à la culture, aux rites, aux coutumes ancestrales empreintes de spiritualité, similaires à celles de mon pays, le Bénin, où les racines spirituelles plongent tout aussi profondément.

Cependant, comme dans tout chemin parcouru – qu’il soit religieux, professionnel ou doctrinal – des imposteurs parviennent à se glisser parmi les sages et les détenteurs de réelles facultés spirituelles. Ce sont les charlatans, ces marchands de rêves, motivés par la soif de pouvoir, de gloire ou d’argent, égarant sur leur route des âmes en quête de réconfort, aveuglées par le désespoir.

IMMIGRATION CLANDESTINE

L’immigration clandestine, cœur battant de ce court-métrage, demeure plus que jamais une réalité brûlante. C’est le rêve d’un eldorado illusoire qui hante les nuits des jeunes africains désespérés, étouffés par le poids d’une pression sociale écrasante. Ils portent sur leurs épaules l’espoir d’une famille en détresse, dans un pays où le chômage atteint les 23 % selon l’ANSD (au Sénégal), les contraignant à quitter leur terre natale pour offrir de meilleures conditions à leurs proches.

Guidés par des passeurs, véritables entrepreneurs du désespoir, et influencés par des voix de la diaspora qui masquent parfois la dureté de leur réalité, ces rêveurs ne se laissent pas abattre. Les récits de ceux qui, avant eux, ont emprunté la route tragique de la mort, loin de les décourager, nourrissent leur désir ardent d’un avenir radieux, faisant vibrer en eux l'espoir d’un ailleurs, d’une vie meilleure.

Photo prise sur le site INFO MIGRANTS Crédit : Reuters

PRESSION PARENTALE et SOCIALE

« Si l’argent reste simplement et uniquement le point de mire de nos actions et que les faits sociaux tournent autour de l’argent, qu’allons-nous devenir ? s’interroge Dr. Aimé Tcheffa, sociologue béninois. « Il faut d’autres modèles de formatage des êtres humains qui peuple de plus en plus notre société »

Dans cette oeuvre, la pression sociale s’affiche, peignant un modèle de réussite réduit à la seule quête de richesse. Rendre ses parents fiers s’accompagne parfois de l’obligation de les placer dans une stabilité financière, peu importe le prix à payer. La maxime "la fin justifie les moyens" s'impose comme la règle d’or pour les migrants clandestins, où les rêves se heurtent à la dure réalité d’un monde avide d’argent.

POLITIQUES ET RÔLE DE L’ETAT

Dans cette création, je m'attaque aussi à la question politique, scrutant comment ce fléau est appréhendé par les acteurs du pouvoir. Quelles sont leurs responsabilités face à cette tragédie ? Quel est le rôle de l'État, garant de la sécurité, protecteur et promoteur des droits humains, y compris celui de la sécurité sociale ?

De plus, je pose un regard critique sur la politique étrangère menée en Afrique, en lien avec les exigences de visa imposées par les pays européens, mettant en lumière les enjeux et les dilemmes qui en découlent.

L’assemblée générale de l’Union africaine, au siège de l’organisation, à Addis-Abeba, en janvier 2016. REUTERS

L'ÉQUIPE

Directeur artistique (Producteur/Auteur/scénariste/Assistant Réalisateur)

Ivere HOUNKPATIN, diplômé d'un master 2 en organisation et pilotage de la maintenance aéronautique à l'université de Paris Saclay, a tracé son chemin au gré des cieux, consultant pour de prestigieuses entreprises du secteur aéronautique en France, d'Air France Industries à Airbus, en passant par Stelia Aerospace. En 2020, il opère un virage audacieux vers le nucléaire, s'imposant en tant qu'ingénieur d'études à la CNPE de Golfech. Aujourd'hui, il est le coordinateur des opérations de croissance et le responsable de l'amélioration continue d'un site vibrant de plus de 800 collaborateurs, dédié à la relation client à Dakar.

Son parcours, à la croisée des disciplines et des secteurs, lui confère une admirable capacité d’adaptation et une résilience à toute épreuve. Passionné d’art, et plus particulièrement de cinéma depuis cinq ans, il voit en ce dernier un puissant levier pour communiquer, transmettre des émotions, éduquer, éveiller les consciences et, surtout, décoloniser les mentalités.

Son roman Cɛ Tula sera bientôt sur les étals, explorant la question spirituelle au Bénin, où la tradition vaudou, trop souvent décriée et mal comprise, mérite d’être redécouverte et célébrée.

 

Le reste de l'équipe technique vous sera révélé très prochainement, tel un murmure qui viendra éclairer nos prochaines actualités.

 

CASTING

Pape Aly Diop est un acteur et comédien passionné par le cinéma. Il a débuté sa carrière en tant que modèle publicitaire avant de découvrir sa véritable vocation d'acteur. En 2017, il a réalisé sa première publicité avec Studios Sankara pour Royal Air Maroc, ressentant une nouvelle sensation de bien-être devant la caméra. En 2019, il a été sélectionné pour son premier projet cinématographique, une série intitulée Une vie de mec, où il a trouvé sa voie en tant qu'acteur. Depuis lors, il s'est formé au cinéma et au théâtre pour nourrir sa passion, avec un plan de carrière soutenu par des coachs expérimentés. Il a participé à plusieurs productions cinématographiques, tant nationales qu'internationales, telles qu’Une vie de mec, Terranga, Blood River, Timpi Tampa, Échange, Le vrai dans le faux, et Playgame. Passionné par l'art de la cinématographie, il continue d'apprendre et d'acquérir de nouvelles connaissances et expériences dans le monde du cinéma. Pape Aly interprètera le rôle de Mamadou

Théophile WINGA ( Light) est un artiste togolais de 35 ans spécialisé dans la voix off et le doublage. Fort de huit ans d'expérience, il est la voix de la vidéo narrative de présentation et collabore depuis cinq ans avec le studio d'animation togolais primé ARUKA. Présentateur, animateur et coach vocal, il vit au Sénégal depuis cinq ans, où il continue à perfectionner son art et forme de jeunes talents.

Le reste du casting est en cours de finalisation.

POURQUOI NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE SUPPORT ?

Pour donner vie à cette œuvre cinématographique, trois nobles aspirations s'élèvent :

Produire un contenu d'une qualité éclatante, où l'image, le son et le montage s'harmonisent.Prendre soin de chaque participant, les rémunérant avec dignité et respect.Promouvoir le court-métrage, veillant à ce qu'il rayonne largement dans les cœurs.

Budget crowdfunding : 5 000 euros

1°)PréparationAcquérir les accessoires essentiels — chapeaux, bagues, amulettes, bracelets — et confectionner des costumes, six tenues traditionnelle pour les adeptes et celle du marabout, sans oublier l'agent de l'état.Louer une salle de réunion pour accueillir une vingtaine de personnes pendant trois séances de préparation.Prendre en charge le transport et la restauration de nos acteurs et de l’équipe technique lors de ces trois rencontres.2°)Financement de trois jours de prise de vueRémunérer les artisans de la technique : ceux qui manient la caméra, le son, la lumière et le montage.Louer le matériel de tournage pour capturer chaque instant.Récompenser les acteurs et figurants, treize acteurs + dix silhouettes.Offrir le transport et la restauration à notre belle équipe pendant ces 3 jours de tournage.Louer une pirogue pour une journée de magie sur l'eau.Louer des véhicules pour trois jours d'aventure : déplacements à Mbour et dans la région de Nguékokh, où les baobabs se dressent fièrement.Prévoir les frais administratifs pour les autorisations de tournage et l'utilisation de drones dans deux lieux enchanteurs.Anticiper les imprévus, toujours prêts à embrasser l'inattendu.3°) DiffusionAssurer la communication, promouvant et diffusant notre court-métrage, pour qu'il touche les âmes. BUGDET

Avec 5 000 euros, nous réaliserons un film honorable (grâce au crowdfunding + financement personnel du producteur)Avec 7 000 euros : un surplus pour garantir la promotion et la diffusion dans les régions, Avec 9 000 euros : une meilleure rémunération pour nos équipes de production et de tournage.Avec 10 000 euros : la possibilité d'élever encore la qualité de notre œuvre — image, son, montage, tout s’unira en harmonie.

Risques et défis

Je suis prêt à embrasser ce premier défi,

Dans l'univers du cinéma, sans formation, je m'élance,

Apprenant comme un autodidacte, avec ardeur et ferveur,

Entouré de talents, d'âmes éclairées,

Professionnels, certains brillent dans l'art d'agir.

Les acteurs, choisis avec soin, lors d’un casting,

Ou fortifiés par leurs expériences passées,

Ils s'unissent pour tisser cette toile d'émotions.

Mais le risque demeure, un spectre en attente,

De ne pouvoir livrer le court-métrage avant l’an neuf,

Si l’élan autour du budget de 5000 euros s'éteint,

Une étoile peut se voiler, un rêve peut s’effacer.

Ici, vous pouvez apporter votre contribution à la cagnotte en cliquant sur "Je Participe" :
• Les participations sont libres
• Le site est entièrement sécurisé.

Merci à tous.