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Créée par William ODILLE

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A propos de cette cagnotte

Bonjour !

 

Je suis là pour faire appel à votre bienveillance. Peu à manger, une semaine de croquette pour le chien, pour moi un demi bocal de cornichons et trois tomates. Aucune trésorerie, où presque, 14 centimes d’euros, aucun travail et une dette d’un peu plus de 12 000 euros.

 

J’ai plus de famille ni de proches pour me soutenir, ne serait-ce que moralement. C’est donc vers vous que je me tourne. Si un euro ne bouleverse pas votre budget. Avec mon chien, c'est deux jours de repas, jusqu'à cinq si je dois faire durer le paquet de pâtes.

 

Du fond du coeur, merci ! Pour plus de contexte ? Je poursuis plus bas.

 

J’ai plus de proches, une décennie qui a emporté tout le monde. En 2013, notre garçon est parti à cause du syndrome de Melas. 2015, mon meilleur ami, foie et reins qui ne fonctionnaient plus, 2017, mon épouse avec mes beaux parents, au retour des courses, un camion venu par l’arrière a envoyé la voiture s’écraser contre du béton armé et enfin mes parents en 2019 et 2022 d’un malaise cardiaque. Je me sens immensément honoré d’avoir eu toutes ces personnes dans ma vie mais aujourd’hui elles ne sont plus là. A chaque décès, je me suis isolé un peu plus et aujourd’hui c’est plus compliqué que jamais.

 

C’est la première fois que j’ai des dettes. Mes parents m’ont toujours appris à gérer mon budget. Bien qu’à une période de ma vie, j’ai un peu trop dépensé dans les planches de surf et de skate mais notre garçon n’était pas encore là ! Le frigo était toujours plein et les factures payées. Mes dettes viennent de papa. 92 000 euros, je ne l’accable pas, car y a aucune raison de le faire. Il faut remonter à loin pour le comprendre. Notre famille est en guerre permanente.

 

J’imagine qu'avant la fin, quelque chose nous fait comprendre que c’est le moment où jamais de se confier sur les choses qui nous hantent. Maman comme papa avaient gros sur le coeur à partager un mois avant de disparaître. 

 

L’abandon de maman par ses parents, les fausses-couches,  l'accueil sec en arrivant en métropole et ces surnoms de sa belle-famille : " La sauvage ", " La bête ". C’était peut-être une autre époque, mais ça n’excuse rien ! Traîtée au mieux comme une femme de ménage, pour rester poli et au pire, je préfère ne pas associer ces mots à maman. Mais on fait de la prison pour ça.

 

La fratrie de papa est en colère contre lui depuis ses 17 ans. Car c’est à l’âge où il s’est autorisé ce qui a été interdit à tous par la matriarche de la famille, de quitter la région. Il s’est engagé dans l’armée, mécano pendant 35 ans dans la Marine. Ca a été un coup de tonnerre quand papa est revenu de Tahiti avec maman, pour une famille aussi conservatrice que la nôtre, ça à été l’affront de trop.

 

J’ai deux souvenirs de notre famille avec mes tantes et mon oncle dont un repas : " On ne mange pas à la même table que des bêtes ! ", me répondra ma tante après lui avoir demandé : " Pourquoi on ne mange pas avec vous ? ". Ca m’a pas traumatisé, j’avais pas encore l’âge de comprendre. Cette phrase est restée car quand j’étais enfant, maman m’a longtemps répété avant que ça rentre : " William ! Ne donne pas à manger aux chiens quand nous sommes à table ! ". D’ailleurs, j’en ai fais autant avec notre garçon, y a des choses qui ne changent pas. J’avais pas perçu la violence des mots de ma tante mais alors la violence de la réponse de papa, je risque pas de l’oublier ! Il s’est levé, il a mis une baffe à sa soeur. La belle-soeur de papa : " Qu’est-ce qui te prend Jean-Louis ? Elle a raison ! ". Papa lui a mis une baffe aussi et son frère s’est levé, papa a pris mon oncle au col et l’a tiré vers le bas pour qu’il reste assis. Je ne me souviens pas d’avoir déjà vu papa en colère avant ça, ni autant après ça. Les derniers mots de ma tante seront : " Si c'est comme ça Jean-Louis, ton fils n’aura rien ! ". On est partis sans un mot. Sur le coup, j’avais pensé à quelque chose d’idiot, à la hauteur de mes préocupations de l’époque. Je croyais que ma tante voulait confisquer ma console à cause de la baffe.

 

Le notaire m’a trouvé la totalité des affaires de papa contre sa fratrie. Il n'a jamais été à l'initiative d’aucunes d’entre elles. Il s’est fait dépecer pendant 30 ans ! Quand une affaire se terminait, quelqu’un d’autre dans sa fratrie prenait le relais.

 

En 2015 le jugement révèle le patrimoine de chacun. Papa avait 46 000 euros de patrimoine à ce moment-là. Mon oncle est celui qui en avait le moins après papa, 5 400 000 d’euros. Le tribunal a attribué 220 000 euros à la fratrie de papa. Papa avait une belle retraite de 2100 euros, mais il n’avait que 400 euros à la fin de sa vie. Depuis 2017, il devait payer chaque mois un total de 1600 euros à ses soeurs et son frère, sans compter les frais de justice. Ca vous révolte ? Pas encore ? Attendez la raison. Pourquoi une telle somme ? Papa cache un trésor ? Il a fait un emprunt ? Non. Ses soeurs et son frère considèrent qu’en ayant fait ce choix de vivre ailleurs, il a renoncé au patrimoine familial. Il n’a rien reçu de ses parents, il n’a d’ailleurs rien demandé. Par contre il a reçu du mobilier de sa grand mère. D’une valeur estimée à 1500 francs, un peu plus de 300 euros. Vous-pensez vraiment qu’ils voulaient tous se partager un buffet et une armoire fait maison ? Bien-sûr que non. Simple prétexte pour l’attaquer et le ruiner en frais de justice. Ecoeurant ! Et c’est moi qu’on surnomme : " Le voleur ", dans la famille. Pourquoi ? Car au début de la quarantaine de mes parents, je me faisais encore désirer. Donc plus personne ne m'attendait, y avait plus que maman pour y croire. Donc la fratrie avait déjà fait sa liste auprès de papa : " Ta maison sera pour un tel, ton terrain sera pour un tel, tes meubles seront pour un tel et ta voiture sera pour un tel ".

 

Voilà pourquoi maman n’a pas eu droit à une cérémonie, ni à un enterrement, ni à une pierre. Juste ses cendres dispersées. Car papa n’avait pas les ressources pour tout ça. Il m’a d’ailleurs demandé la même chose pour lui. Mes parents méritent une pyramide ! Maman faisait beaucoup de bénévolat, elle était rigolote, un puits de gentillesse, elle avait la vanne facile, on rigolait bien ensemble. Papa ? C’est le même modèle, un nounours à moustache avec que des blagues pas drôles. Ils étaient géniaux !. Alors quand j’en eu la chance de devenir père à mon tour, j’ai essayé d’être un peu des deux avec de meilleures blagues, en tout cas j’ai essayé. J’ai quand même fait une cérémonie et un enterrement pour papa, j’ai mis l’urne de maman avec celle de papa que j’ai habillés de couronnes de coquillages. Ils ont un endroit à eux maintenant, j’ai pas encore les moyens d’une pierre mais ils ont une petite plaque en attendant.

 

Je suis en zone rurale, je suis resté dans le village de papa auprès duquel je vivais depuis le décès de maman, pour m’occuper de ses soins. J’avais le cafard tout seul, donc ça m'arrangeait. Je ne compte pas quitter ce village tout de suite. Quand je pose des fleurs, dans la semaine c'est remplacé par un bouquet mort. Quoi que je pose de mobile, ça disparait. C'est spécifiquement l'emplacement de mes parents qui est ciblé. J’ai peur de retrouver le coffre vide de ses urnes. Je peux rien prouver, mais d’expérience, je sais d’où ça vient. Mon oncle est mon voisin. Avec sa femme ce sont les plus hargneux de la famille. Ils sont habitués aux mauvais coups. On les voit avant, on les voit après, mais jamais pendant. Ils veulent qu'on sache que c'est eux. La baffe de papa vous choque encore ? Ce serait pour ça ? Quand maman est arrivée en métropole ils ont fait bien pire sur elle pendant des années ! Donc je dois encore veiller sur mes parents.

 

Le problème d’être à 30 kilomètres de la ville et sans permis, vous le devinez ? C’est le travail ! Quand on me refuse un job, le problème est toujours ma mobilité. Je suis donc passé d’un emploi de bureau à des travaux manuels car y a que ça dans le coin. J’avais trouvé ma place dans un petit atelier en 2019 dans le village d’à côté, les 4km à faire pour s’y rendre, se faisaient facilement à pied et y avait souvent un collègue pour me déposer au retour. Malheureusement l’atelier a fermé en 2022. Donc 2023 a été compliqué, mais j’ai eu de la chance avec un chantier dans le village, j’ai pu faire 2500 euros pour toute l’année. Cette année 2024 est un cauchemar, moins de 800 euros ! Comme l’année dernière, aucune prestation sociale, donc je renonce à beaucoup de choses. L’eau courante, l’électricité. Quand je peux verser une mensualité, l’eau est parfois remise. J’avais 30 euros de côté en juin pour conserver ma ligne téléphonique et internet, 7 euros par mois. Ce téléphone, c’est mon fil d’Ariane. Je cherche du boulot avec, j’envoie mes CV avec, je consulte mes mails avec, je consulte mon profil avec, je suis inscrit à une plateforme où j’y propose mes services pour faire des petits travaux dans un rayon de 10km, d’ailleurs d’après les commentaires, " du bon boulot ", et le dernier commentaire rajoute même : " un monsieur vraiment sympathique :) ". Par contre ? Je ne pensais pas que ça me servirait à envoyer une telle bouteille à la mer !

 

La précarité m’a doté d’un savoir sordide et m'a dépouillé de ma dignité. Je sais désormais que lorsque j’ai besoin d’eau, je peux en avoir au robinet du cimetière. Je sais que je peux trouver parfois un biscuit au fond des paquets dans les poubelles de l’aire de jeux du village, je sais que le jeudi soir quand le camion pizza passe sur la place, j’ai une chance de trouver des croûtes dans les cartons tout autour dans les poubelles. On devrait pas savoir toutes ces choses-là et bien d’autres du même tonneau.

 

Merci à mes tantes et mon oncle pour cet enfer, pour les huissiers, pour les saisies, pour la peur. Je suis sûrement le méchant de leur histoire et je suis sûr qu’ils dorment très bien la nuit. J’arrive pas à comprendre pourquoi la justice les fait triompher ?

 

Entre 1 et 100 euros ? Je garde un tier pour le téléphone et j’utilise le reste pour faire des courses ! Depuis avril j’ai pas fait de courses. Mes parents ont fait des bocaux pendant une vingtaine d’années avec les légumes du jardin donc jusqu’à juillet, j’ai pu manger convenablement. J’avais deux pieds de tomates au jardin. Mais depuis fin août, y a plus rien. Très franchement ? Je rêve d’un café au lait et d’une baguette fraîche ! Donc vous-êtes prévenus. Je compte dilapider votre argent dans un pot de chicoré et un litre de lait !

 

Entre 200 et 300 euros ? EDF et l’eau. Quand y a des petites mensualités qui arrivent, l’eau et le courant reviennent.

 

Entre 1 500 et 2 500 euros ? Je regarde si je peux avoir de quoi me déplacer pour 400 euros, un vélo où un scooter. Des courses et le reste part dans les factures et les dettes. Je suis à 12 000 euros de la fin de mes dettes. En partant de 92 000 euros, j’ai beaucoup trop sacrifié pour m’arrêter si près du but. Je dois le faire pendant que je tiens debout.

 

14 000 euros ? C’est la cible dont je rêve car c’est presque un retour à une vie normale. Un point duquel pouvoir repartir sereinement. Plus de dettes, un moyen de locomotion et un café au lait ! Sur ce site y a de beaux projets et des histoires terribles qui méritent aussi votre adhésion et votre bienveillance, mais j’ai besoin d’afficher un aussi bel objectif pour me donner du courage !

 

16 000 euros ? Une pyramide pour mes parents !

 

Comme je demande beaucoup, je vous raconte beaucoup. Encore une fois, un euro fera la différence dans mon quotidien.

 

Merci de votre attention et de votre bienveillance,

William


Ici, vous pouvez apporter votre contribution à la cagnotte en cliquant sur "Je Participe" :
• Les participations sont libres
• Le site est entièrement sécurisé.

Merci à tous.

Bonjour !

 

Je suis là pour faire appel à votre bienveillance. Peu à manger, une semaine de croquette pour le chien, pour moi un demi bocal de cornichons et trois tomates. Aucune trésorerie, où presque, 14 centimes d’euros, aucun travail et une dette d’un peu plus de 12 000 euros.

 

J’ai plus de famille ni de proches pour me soutenir, ne serait-ce que moralement. C’est donc vers vous que je me tourne. Si un euro ne bouleverse pas votre budget. Avec mon chien, c'est deux jours de repas, jusqu'à cinq si je dois faire durer le paquet de pâtes.

 

Du fond du coeur, merci ! Pour plus de contexte ? Je poursuis plus bas.

 

J’ai plus de proches, une décennie qui a emporté tout le monde. En 2013, notre garçon est parti à cause du syndrome de Melas. 2015, mon meilleur ami, foie et reins qui ne fonctionnaient plus, 2017, mon épouse avec mes beaux parents, au retour des courses, un camion venu par l’arrière a envoyé la voiture s’écraser contre du béton armé et enfin mes parents en 2019 et 2022 d’un malaise cardiaque. Je me sens immensément honoré d’avoir eu toutes ces personnes dans ma vie mais aujourd’hui elles ne sont plus là. A chaque décès, je me suis isolé un peu plus et aujourd’hui c’est plus compliqué que jamais.

 

C’est la première fois que j’ai des dettes. Mes parents m’ont toujours appris à gérer mon budget. Bien qu’à une période de ma vie, j’ai un peu trop dépensé dans les planches de surf et de skate mais notre garçon n’était pas encore là ! Le frigo était toujours plein et les factures payées. Mes dettes viennent de papa. 92 000 euros, je ne l’accable pas, car y a aucune raison de le faire. Il faut remonter à loin pour le comprendre. Notre famille est en guerre permanente.

 

J’imagine qu'avant la fin, quelque chose nous fait comprendre que c’est le moment où jamais de se confier sur les choses qui nous hantent. Maman comme papa avaient gros sur le coeur à partager un mois avant de disparaître. 

 

L’abandon de maman par ses parents, les fausses-couches,  l'accueil sec en arrivant en métropole et ces surnoms de sa belle-famille : " La sauvage ", " La bête ". C’était peut-être une autre époque, mais ça n’excuse rien ! Traîtée au mieux comme une femme de ménage, pour rester poli et au pire, je préfère ne pas associer ces mots à maman. Mais on fait de la prison pour ça.

 

La fratrie de papa est en colère contre lui depuis ses 17 ans. Car c’est à l’âge où il s’est autorisé ce qui a été interdit à tous par la matriarche de la famille, de quitter la région. Il s’est engagé dans l’armée, mécano pendant 35 ans dans la Marine. Ca a été un coup de tonnerre quand papa est revenu de Tahiti avec maman, pour une famille aussi conservatrice que la nôtre, ça à été l’affront de trop.

 

J’ai deux souvenirs de notre famille avec mes tantes et mon oncle dont un repas : " On ne mange pas à la même table que des bêtes ! ", me répondra ma tante après lui avoir demandé : " Pourquoi on ne mange pas avec vous ? ". Ca m’a pas traumatisé, j’avais pas encore l’âge de comprendre. Cette phrase est restée car quand j’étais enfant, maman m’a longtemps répété avant que ça rentre : " William ! Ne donne pas à manger aux chiens quand nous sommes à table ! ". D’ailleurs, j’en ai fais autant avec notre garçon, y a des choses qui ne changent pas. J’avais pas perçu la violence des mots de ma tante mais alors la violence de la réponse de papa, je risque pas de l’oublier ! Il s’est levé, il a mis une baffe à sa soeur. La belle-soeur de papa : " Qu’est-ce qui te prend Jean-Louis ? Elle a raison ! ". Papa lui a mis une baffe aussi et son frère s’est levé, papa a pris mon oncle au col et l’a tiré vers le bas pour qu’il reste assis. Je ne me souviens pas d’avoir déjà vu papa en colère avant ça, ni autant après ça. Les derniers mots de ma tante seront : " Si c'est comme ça Jean-Louis, ton fils n’aura rien ! ". On est partis sans un mot. Sur le coup, j’avais pensé à quelque chose d’idiot, à la hauteur de mes préocupations de l’époque. Je croyais que ma tante voulait confisquer ma console à cause de la baffe.

 

Le notaire m’a trouvé la totalité des affaires de papa contre sa fratrie. Il n'a jamais été à l'initiative d’aucunes d’entre elles. Il s’est fait dépecer pendant 30 ans ! Quand une affaire se terminait, quelqu’un d’autre dans sa fratrie prenait le relais.

 

En 2015 le jugement révèle le patrimoine de chacun. Papa avait 46 000 euros de patrimoine à ce moment-là. Mon oncle est celui qui en avait le moins après papa, 5 400 000 d’euros. Le tribunal a attribué 220 000 euros à la fratrie de papa. Papa avait une belle retraite de 2100 euros, mais il n’avait que 400 euros à la fin de sa vie. Depuis 2017, il devait payer chaque mois un total de 1600 euros à ses soeurs et son frère, sans compter les frais de justice. Ca vous révolte ? Pas encore ? Attendez la raison. Pourquoi une telle somme ? Papa cache un trésor ? Il a fait un emprunt ? Non. Ses soeurs et son frère considèrent qu’en ayant fait ce choix de vivre ailleurs, il a renoncé au patrimoine familial. Il n’a rien reçu de ses parents, il n’a d’ailleurs rien demandé. Par contre il a reçu du mobilier de sa grand mère. D’une valeur estimée à 1500 francs, un peu plus de 300 euros. Vous-pensez vraiment qu’ils voulaient tous se partager un buffet et une armoire fait maison ? Bien-sûr que non. Simple prétexte pour l’attaquer et le ruiner en frais de justice. Ecoeurant ! Et c’est moi qu’on surnomme : " Le voleur ", dans la famille. Pourquoi ? Car au début de la quarantaine de mes parents, je me faisais encore désirer. Donc plus personne ne m'attendait, y avait plus que maman pour y croire. Donc la fratrie avait déjà fait sa liste auprès de papa : " Ta maison sera pour un tel, ton terrain sera pour un tel, tes meubles seront pour un tel et ta voiture sera pour un tel ".

 

Voilà pourquoi maman n’a pas eu droit à une cérémonie, ni à un enterrement, ni à une pierre. Juste ses cendres dispersées. Car papa n’avait pas les ressources pour tout ça. Il m’a d’ailleurs demandé la même chose pour lui. Mes parents méritent une pyramide ! Maman faisait beaucoup de bénévolat, elle était rigolote, un puits de gentillesse, elle avait la vanne facile, on rigolait bien ensemble. Papa ? C’est le même modèle, un nounours à moustache avec que des blagues pas drôles. Ils étaient géniaux !. Alors quand j’en eu la chance de devenir père à mon tour, j’ai essayé d’être un peu des deux avec de meilleures blagues, en tout cas j’ai essayé. J’ai quand même fait une cérémonie et un enterrement pour papa, j’ai mis l’urne de maman avec celle de papa que j’ai habillés de couronnes de coquillages. Ils ont un endroit à eux maintenant, j’ai pas encore les moyens d’une pierre mais ils ont une petite plaque en attendant.

 

Je suis en zone rurale, je suis resté dans le village de papa auprès duquel je vivais depuis le décès de maman, pour m’occuper de ses soins. J’avais le cafard tout seul, donc ça m'arrangeait. Je ne compte pas quitter ce village tout de suite. Quand je pose des fleurs, dans la semaine c'est remplacé par un bouquet mort. Quoi que je pose de mobile, ça disparait. C'est spécifiquement l'emplacement de mes parents qui est ciblé. J’ai peur de retrouver le coffre vide de ses urnes. Je peux rien prouver, mais d’expérience, je sais d’où ça vient. Mon oncle est mon voisin. Avec sa femme ce sont les plus hargneux de la famille. Ils sont habitués aux mauvais coups. On les voit avant, on les voit après, mais jamais pendant. Ils veulent qu'on sache que c'est eux. La baffe de papa vous choque encore ? Ce serait pour ça ? Quand maman est arrivée en métropole ils ont fait bien pire sur elle pendant des années ! Donc je dois encore veiller sur mes parents.

 

Le problème d’être à 30 kilomètres de la ville et sans permis, vous le devinez ? C’est le travail ! Quand on me refuse un job, le problème est toujours ma mobilité. Je suis donc passé d’un emploi de bureau à des travaux manuels car y a que ça dans le coin. J’avais trouvé ma place dans un petit atelier en 2019 dans le village d’à côté, les 4km à faire pour s’y rendre, se faisaient facilement à pied et y avait souvent un collègue pour me déposer au retour. Malheureusement l’atelier a fermé en 2022. Donc 2023 a été compliqué, mais j’ai eu de la chance avec un chantier dans le village, j’ai pu faire 2500 euros pour toute l’année. Cette année 2024 est un cauchemar, moins de 800 euros ! Comme l’année dernière, aucune prestation sociale, donc je renonce à beaucoup de choses. L’eau courante, l’électricité. Quand je peux verser une mensualité, l’eau est parfois remise. J’avais 30 euros de côté en juin pour conserver ma ligne téléphonique et internet, 7 euros par mois. Ce téléphone, c’est mon fil d’Ariane. Je cherche du boulot avec, j’envoie mes CV avec, je consulte mes mails avec, je consulte mon profil avec, je suis inscrit à une plateforme où j’y propose mes services pour faire des petits travaux dans un rayon de 10km, d’ailleurs d’après les commentaires, " du bon boulot ", et le dernier commentaire rajoute même : " un monsieur vraiment sympathique :) ". Par contre ? Je ne pensais pas que ça me servirait à envoyer une telle bouteille à la mer !

 

La précarité m’a doté d’un savoir sordide et m'a dépouillé de ma dignité. Je sais désormais que lorsque j’ai besoin d’eau, je peux en avoir au robinet du cimetière. Je sais que je peux trouver parfois un biscuit au fond des paquets dans les poubelles de l’aire de jeux du village, je sais que le jeudi soir quand le camion pizza passe sur la place, j’ai une chance de trouver des croûtes dans les cartons tout autour dans les poubelles. On devrait pas savoir toutes ces choses-là et bien d’autres du même tonneau.

 

Merci à mes tantes et mon oncle pour cet enfer, pour les huissiers, pour les saisies, pour la peur. Je suis sûrement le méchant de leur histoire et je suis sûr qu’ils dorment très bien la nuit. J’arrive pas à comprendre pourquoi la justice les fait triompher ?

 

Entre 1 et 100 euros ? Je garde un tier pour le téléphone et j’utilise le reste pour faire des courses ! Depuis avril j’ai pas fait de courses. Mes parents ont fait des bocaux pendant une vingtaine d’années avec les légumes du jardin donc jusqu’à juillet, j’ai pu manger convenablement. J’avais deux pieds de tomates au jardin. Mais depuis fin août, y a plus rien. Très franchement ? Je rêve d’un café au lait et d’une baguette fraîche ! Donc vous-êtes prévenus. Je compte dilapider votre argent dans un pot de chicoré et un litre de lait !

 

Entre 200 et 300 euros ? EDF et l’eau. Quand y a des petites mensualités qui arrivent, l’eau et le courant reviennent.

 

Entre 1 500 et 2 500 euros ? Je regarde si je peux avoir de quoi me déplacer pour 400 euros, un vélo où un scooter. Des courses et le reste part dans les factures et les dettes. Je suis à 12 000 euros de la fin de mes dettes. En partant de 92 000 euros, j’ai beaucoup trop sacrifié pour m’arrêter si près du but. Je dois le faire pendant que je tiens debout.

 

14 000 euros ? C’est la cible dont je rêve car c’est presque un retour à une vie normale. Un point duquel pouvoir repartir sereinement. Plus de dettes, un moyen de locomotion et un café au lait ! Sur ce site y a de beaux projets et des histoires terribles qui méritent aussi votre adhésion et votre bienveillance, mais j’ai besoin d’afficher un aussi bel objectif pour me donner du courage !

 

16 000 euros ? Une pyramide pour mes parents !

 

Comme je demande beaucoup, je vous raconte beaucoup. Encore une fois, un euro fera la différence dans mon quotidien.

 

Merci de votre attention et de votre bienveillance,

William

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Créée le 17-09-24

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