Une autre voie

Bonjour mon ami(e),

Dans l’embarras et la peine qui me pressent, je recoure à toi avec confiance écrivait Jean François de Sales. 

Après plus de deux ans de vie obérée par des événements familiaux, je me tourne vers toi car j'ai besoin de ton soutien. Je travaille, j'ai un salaire, je bénéfice de l'aide ponctuelle de mon employeur et de ma famille mais ces aides ne sont pas suffisantes pour réduire le poids de mes charges et me permettre de subvenir aux besoins élémentaires de mes enfants. 

J'ai la chance de bénéficier de l'accompagnement d'une assistante sociale, qui me guide dans mes démarches afin de sortir de l'impasse, mais parallèlement, je dois lutter pour conserver mon logement, nourrir mes enfants et veiller à leur éducation, ce qui devient une véritable gageure pour moi, je te l'avoue. Raison pour laquelle j'ose solliciter ton aide pour y parvenir.

J'ai toujours travaillé pour ne pas être un poids pour les autres mais aussi pour donner à mes enfants le sens de la valeur travail. Mais il y a des épreuves qu'il est difficile de surmonter seule. 

Bien sûr, cette demande peut te paraître déplacée mais, si je le fais, si j'ai décidé de m'exposer, c'est parce que je n'ai pas d'autre choix que celui de faire appel à ta bienveillance, à ta générosité.

Pour toute l'aide que tu pourras m'apporter, sache que je dirai dans mon coeur sept fois soixante-dix-sept fois, merci.

Bien à toi,

Laurence

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