Une bouteille à la mer
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Créée par PATRICE BARANX
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Bonjour,
C’est une histoire banale, tellement banale que je ne pensais pas qu’elle ait sa place ici jusqu’à ce qu’un ami me convainque de vous la raconter.
J’ai 52 ans, 3 enfants a charge (20,19 et 16 ans), divorcé, au RSA, et je suis en train coulé, car financièrement je ne m’en sors pas.
Dis comme ça, moi le premier, il y a quelques années, je serais passé a l’histoire d’après tellement c’est banal, tellement on peut se dire « il n‘a qu’à travailler », « et son ex, elle fait quoi ? », bref, une première vision rapide et sans concession.
Mais si vous avez envie d’aller au-delà et de prendre quelques minutes pour lire mon histoire, vous aurez le droit de pouvoir penser la même chose, mais en étant éclairer.
J’ai toujours travaillé, depuis mes 18 ans, dans plusieurs domaines, car je suis un touche-à-tout.
Ces dernières années, j’ai été aide-soignant, travaillant la plupart du temps en intérim, car cela me permettait de pouvoir avoir du temps pour ma vie familiale.
Trois ans avant le COVID, j’ai arrêté de travailler, car ma fille a eu de graves problèmes de santé qui ont nécessité qu’un de ses parents soit présent afin de l’aider et l’accompagner au mieux.
Je vous rassure, depuis elle vas très bien et se porte comme un charme.
Puis est survenue la pandémie de COVID, je ne vais pas vous la résumer, tout le monde l’a encore bien à l’esprit, je pense.
A cette période, j’ai décidé de faire partie des volontaires pour aller aider dans les hôpitaux, étant aide-soignant, et étant catastrophé par ce que j’en avais vu a la TV, j’estimais que mon devoir été d’y aller.
Mon diplôme d’aide-soignant m’a été dispensé dans un hôpital public, j’ai été payé pendant ma formation, donc j’estime que c’était un retour d’ascenseur normal que l’etat demandant des volontaires j’y réponde.
Bref, j’y ai été, j’ai fait ce que j’ai pu puis inévitablement, j’ai été infecté par le COVID.
Je passe les détails, ça a été long, tendu, stressant, ça m’a fait peur, ainsi qu’a mes proches.
J’ai mis 5 mois à m’en remettre à peu près.
Depuis, bien qu’étant en bonne santé, j’ai des crises de rhumatisme articulaire, ou ce qui s’y apparente, les médecins parlent de maladie auto-immune.
J’ai essayé moult médicaments et thérapies, en vain.
J’alterne les périodes de « je n’arrive pratiquement pas à bouger sans avoir mal » a « ça va a peut prés bien », mais je me déplace avec une canne, car mon genou droit est toujours très douloureux.
Bien évidemment pas de travail, pas de nom de maladie, donc pas de reconnaissances genre pension d’invalidité ou AAH, car les commissions n’aiment pas les maladies qui n’ont pas de nom.
Pendant cette période, mon ex-femme a demandé le divorce, sans forcément avoir de rapport avec ma maladie, simplement la banale lassitude du couple après 20 ans de mariage, l’appel de l’inconnu ou l’herbe est forcément plus verte et la volonté de se sortir d’un quotidien pas forcement avec une gaité de compétitions.
Aucun jugement de ma part, chacun est libre dans un couple de quitter l’histoire.
Pour info, elle verse une pension alimentaire de 20 euros à mes enfants, j’en perçois une pour le plus jeune et elle verse directement les autres à mes deux enfants majeurs (ce qui de facto m’enlève la possibilité de percevoir pour eux l’allocation de parent isolé, car elle est versée directement et non a moi).
Tout ceci étant dit, parlons de ma/notre situation.
Évidemment je dis « notre », car sachez que si j’étais seul, je n’aurais même pas commencé ce texte, mon motif le plus profond c’est aider au mieux mes enfants.
Donc, au RSA, majoration finie, allocation familiale et diverse, je perçois 1000 euros par mois et je dois dire que je ne m’en sors plus.
Le FSL a été demander, j’ai l’aide alimentaire, mais même en ayant un style de vie a minima, je coule tout simplement.
En plus, ma voiture a été accidentée sur un parking sans camera, je ne suis bien évidement pas assurer tout risque et bien que roulante, le choc sur la carrosserie engendre une contre-visite de contrôle technique au 28 ans, avec en plus mes 4 pneus a changé.
Bref, une facture de 3000 euros en plus pour moi qui ne sais même pas comment payer les courses des 10 derniers jours du mois.
La situation me semble inextricable, j’ai besoin d’air financièrement parlant pour que mes enfants puissent continuer leurs études, a vivre normalement, que je puisse passer de cette angoisse quotidienne a un peu de sérénité.
C’est donc l’objet de ce message qui est une bouteille à la mer.
Libre à vous d’y répondre ou de la remettre à l’eau, en tout cas merci vraiment d’avoir pris le temps de connaitre ma banale histoire.
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Créée le 11-07-24
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Description
Bonjour,
C’est une histoire banale, tellement banale que je ne pensais pas qu’elle ait sa place ici jusqu’à ce qu’un ami me convainque de vous la raconter.
J’ai 52 ans, 3 enfants a charge (20,19 et 16 ans), divorcé, au RSA, et je suis en train coulé, car financièrement je ne m’en sors pas.
Dis comme ça, moi le premier, il y a quelques années, je serais passé a l’histoire d’après tellement c’est banal, tellement on peut se dire « il n‘a qu’à travailler », « et son ex, elle fait quoi ? », bref, une première vision rapide et sans concession.
Mais si vous avez envie d’aller au-delà et de prendre quelques minutes pour lire mon histoire, vous aurez le droit de pouvoir penser la même chose, mais en étant éclairer.
J’ai toujours travaillé, depuis mes 18 ans, dans plusieurs domaines, car je suis un touche-à-tout.
Ces dernières années, j’ai été aide-soignant, travaillant la plupart du temps en intérim, car cela me permettait de pouvoir avoir du temps pour ma vie familiale.
Trois ans avant le COVID, j’ai arrêté de travailler, car ma fille a eu de graves problèmes de santé qui ont nécessité qu’un de ses parents soit présent afin de l’aider et l’accompagner au mieux.
Je vous rassure, depuis elle vas très bien et se porte comme un charme.
Puis est survenue la pandémie de COVID, je ne vais pas vous la résumer, tout le monde l’a encore bien à l’esprit, je pense.
A cette période, j’ai décidé de faire partie des volontaires pour aller aider dans les hôpitaux, étant aide-soignant, et étant catastrophé par ce que j’en avais vu a la TV, j’estimais que mon devoir été d’y aller.
Mon diplôme d’aide-soignant m’a été dispensé dans un hôpital public, j’ai été payé pendant ma formation, donc j’estime que c’était un retour d’ascenseur normal que l’etat demandant des volontaires j’y réponde.
Bref, j’y ai été, j’ai fait ce que j’ai pu puis inévitablement, j’ai été infecté par le COVID.
Je passe les détails, ça a été long, tendu, stressant, ça m’a fait peur, ainsi qu’a mes proches.
J’ai mis 5 mois à m’en remettre à peu près.
Depuis, bien qu’étant en bonne santé, j’ai des crises de rhumatisme articulaire, ou ce qui s’y apparente, les médecins parlent de maladie auto-immune.
J’ai essayé moult médicaments et thérapies, en vain.
J’alterne les périodes de « je n’arrive pratiquement pas à bouger sans avoir mal » a « ça va a peut prés bien », mais je me déplace avec une canne, car mon genou droit est toujours très douloureux.
Bien évidemment pas de travail, pas de nom de maladie, donc pas de reconnaissances genre pension d’invalidité ou AAH, car les commissions n’aiment pas les maladies qui n’ont pas de nom.
Pendant cette période, mon ex-femme a demandé le divorce, sans forcément avoir de rapport avec ma maladie, simplement la banale lassitude du couple après 20 ans de mariage, l’appel de l’inconnu ou l’herbe est forcément plus verte et la volonté de se sortir d’un quotidien pas forcement avec une gaité de compétitions.
Aucun jugement de ma part, chacun est libre dans un couple de quitter l’histoire.
Pour info, elle verse une pension alimentaire de 20 euros à mes enfants, j’en perçois une pour le plus jeune et elle verse directement les autres à mes deux enfants majeurs (ce qui de facto m’enlève la possibilité de percevoir pour eux l’allocation de parent isolé, car elle est versée directement et non a moi).
Tout ceci étant dit, parlons de ma/notre situation.
Évidemment je dis « notre », car sachez que si j’étais seul, je n’aurais même pas commencé ce texte, mon motif le plus profond c’est aider au mieux mes enfants.
Donc, au RSA, majoration finie, allocation familiale et diverse, je perçois 1000 euros par mois et je dois dire que je ne m’en sors plus.
Le FSL a été demander, j’ai l’aide alimentaire, mais même en ayant un style de vie a minima, je coule tout simplement.
En plus, ma voiture a été accidentée sur un parking sans camera, je ne suis bien évidement pas assurer tout risque et bien que roulante, le choc sur la carrosserie engendre une contre-visite de contrôle technique au 28 ans, avec en plus mes 4 pneus a changé.
Bref, une facture de 3000 euros en plus pour moi qui ne sais même pas comment payer les courses des 10 derniers jours du mois.
La situation me semble inextricable, j’ai besoin d’air financièrement parlant pour que mes enfants puissent continuer leurs études, a vivre normalement, que je puisse passer de cette angoisse quotidienne a un peu de sérénité.
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Libre à vous d’y répondre ou de la remettre à l’eau, en tout cas merci vraiment d’avoir pris le temps de connaitre ma banale histoire.
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