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Créée par Marc salomone

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 TEXTE DE LA CAGNOTTE VISANT A PERMETTRE A LUIGI MANGIONE DE SOUTENIR DEVANT LE TRIBUNAL LE DÉBAT QU’IL A OUVERT SUR LA SUPRÉMATIE DU PUBLIC OU DU PRIVE DANS LA SANTÉ PUBLIQUE AINSI QUE LES EUROPÉENS QUI VEULENT S’Y INSCRIRE. Texte français et anglais.


Cette cagnotte vise à assurer, par les moyens civils du droit et du débat public, la poursuite du débat ouvert par Luigi Mangione par le moyen du tyrannicide contre Brian Thompson, PDG d’UnitedHealthCare, premier assureur santé aux États-Unis.


Les parents de M. Mangione ont déclaré «nous prions pour la famille de Brian Thompson ». J’en conclu que le débat engagé ne peut se poursuivre que de manière civile, pacifique et constructive.


Certes, sa famille aisée va l’aider, mais nous devons lui permettre de disposer de sa propre autonomie financière pour disposer librement d’avocats qui sauront à la fois rendre hommage à l’homme, au père de famille, à l’entrepreneur, que fut sa victime et défendre ses arguments et mettre en lumière les enjeux politiques et sociaux soulevés par cette affaire.


Les plus hautes autorités élues de l’État américain, en la personne de M. le Gouverneur de Pennsylvanie, Josh Shapiro (« On ne tue pas des gens pour des questions politiques ou pour exprimer son point de vue »), et de M. le Président des Etats-Unis, Joe Biden ( « »pour lutter contre la cupidité des entreprises est inacceptable »), ont déclaré ce recours au meurtre inacceptable et dis que M. Mangione a installé trois thèmes : « l’expression d’un point de vue », une « question politique », la « lutte contre la cupidité des entreprises ».


Je reprends cette logique pour l’exposé des principes de cette cagnotte.


On ne comprend pas le crime de Mangione, ni l’intérêt qu’y portent les dirigeants américains si on voit pas qu’il expose « son point de vue » par un acte civil de guerre qui s’inscrit dans la philosophie millénaire des tyrannicides laquelle fait partie de la doctrine politique américaine.

a- Thomas Jefferson, « L'arbre de la liberté doit être revivifié de temps en temps par le sang des patriotes et des tyrans ».

b- la devise de l'état de Virginie « Sic semper tyrannis » (« Ainsi en est-il toujours des tyrans ») proposée par George Mason, surnommé « le père de la Déclaration des droits ».


C’est acte est immédiatement compris ainsi par les américains :

1- les salariés le transforment spontanément en mythe.

a- la célèbre réplique du personnage Tony Soprano dans la série américaine « Les Soprano » a été transformée en « À la maison, Luigi Mangione est un héros. Fin de l’histoire » cumulant près de quatre millions de vues sur X.

b- le magazine mensuel The American Prospect dit «environ 50 millions de clients du monopole médical régnant aux États-Unis pourraient avoir une raison de se venger du PDG d'UnitedHealthcare».

2- Les patrons se mettent en posture de cibles de vengeurs venus de partout.

a- un rapport de police indique que le meurtre de Thompson était une «destruction symbolique» qui pourrait inspirer d’autres personnes à entreprendre des actions violentes envers les chefs d’entreprise.

b- Un colonel de l’armée américaine à la retraite, vice-président de Seth Krummric : «C’est un signal d’alarme énorme. L’ambiance a radicalement changé en très peu de temps».

Il conseil aux dirigeants de supprimer leurs empreintes numériques, les plans d’étage de leurs résidences et les informations concernant les écoles fréquentées par leurs enfants. 

c- «Il y a beaucoup de tension dans l’air en ce moment. Même certaines entreprises peu scrupuleuses vont commencer à investir dans la sécurité», dit Eduardo Jany, vice-président senior de la sécurité et de la sûreté mondiales chez News Cor, entreprise de médias américaine. 


Mangione n’est donc pas un droit commun. C’est un Politique, reconnu tel par les diverses composantes du Peuple américain, aussi bien les cadres que les masses qu’ils relaient. Comme le souligne le Président des Etats-Unis, il n’est pas vu comme anti-américain mais en «lutte contre la cupidité des entreprises », la transformation de leurs dirigeants en Tyrans, d’une façon que les autorités ne peuvent accepter.


Ce n’est pas la première fois que les « cupidités des entreprises » engendrent des violences de type militaires. Ce qui distingue celle-ci des autres, c’est la caractéristique de cette « cupidité » : elle est vitale. Ce ne sont pas les salariés licenciés d’une entreprise, les habitants d’une vallée polluée ou d’une ville sinistrée, qui sont en cause. Ce sont des masses immenses qui sont atteintes dans leurs capacités à se soigner, c’est à dire à vivre. La mortalité par défaut de soin augmente en nombre et s’abaisse en âge dans presque toutes les catégories sociales.


Mais Mangione est un politique parcequ’il ne déplore pas une injustice, il en donne une logique. Nul ne doute que le coup-de-feu de Mangione en visant Thompson a atteint politiquement la volonté suprématiste de l’action du capital dans la santé publique.


Mangione présente cette suprématie pour ce qu’elle est devenue, une hydre Tyrannique source d’une criminalité qu’il veut nommer publiquement. Il s’inscrit dans la lignée millénaire des assassins de Tyrans.

Selon lui, en l’arrêtant, l’État américain se met au service de cette tyrannie et donc de cette machine à tuer. C’est la raison de sa déclaration au public lors de son arrestation : « c’est complètement aberrant et c’est une insulte à l’intelligence des américains ».

C’est ainsi que le comprend visiblement un large public américain.


L’État américain se trouve devant un paradoxe. Plus il juge Mangione au seul titre du meurtre d’un cadre dirigeant honni, plus il identifie l’action de celui-ci à une révolte sanglante qui vise tous les patrons et cadres dirigeants, plus il généralise l’idée de vengeance sociale. C’est d’ailleurs ainsi que l’ont compris les patrons et surtout les entreprises de sécurité, dont on comprend l’intérêt.


Or, Mangione dit autre chose. Il dit que ce despotisme de l’appropriation de la santé par le capital privé a atteint un niveau politique, celui de la faillite de cette suprématie du capital dans la santé. Cette suprématie engendre cette criminalité qui ne dit pas encore son nom et qu’il veut nommer.


Il établit une équivalence entre le meurtre condamné d’un cadre dirigeant dans l’exercice de ses fonctions et le meurtre ignoré d’une personne malade par son incapacité à payer les soins.


Implicitement, il suffit donc de placer la santé sous la Direction de l’autorité publique pour que les violences s’arrêtent des deux côtés.


Les cadres sociaux savent tous que la direction publique des soins, c’est à dire la gratuité assurantielle des soins, est seule à même de permettre l’accès de tous aux soins. En effet, en cas d’épidémie risquant de les affecter, ils déclarent immédiatement la gratuité des soins.


Mangione pose une question politique simple : qui dirige ? Le public ou le privé ? Seule l’action politique au service de l’intérêt général permettra de répondre positivement à cette question.

Cette cagnotte vise à permettre à Luigi Mangione de continuer à poser des questions essentielles sur la gestion de la santé publique mais aussi à encourager les Européens à s'engager dans ce débat et à dépasser cette simple circonstance.

La discussion sur la suprématie du public ou du privé dans la santé publique est cruciale pour l'avenir de nos systèmes de santé.

Mangione a ouvert un débat et les américains nous disent de ne pas le laisser se refermer.


MARC SALOMONE


TEXT OF THE FUNDRAISER AIMED AT ALLOWING LUIGI MANGIONE TO SUPPORT IN COURT THE DEBATE HE HAS OPENED ON THE SUPREMACY OF THE PUBLIC OR PRIVATE IN PUBLIC HEALTH, AS WELL AS THE EUROPEANS WHO WANT TO SUBSCRIBE TO IT. French and English text.


This fundraiser aims to ensure, by civil means of law and public debate, the continuation of the debate opened by Luigi Mangione by means of tyrannicide against Brian Thompson, CEO of UnitedHealthCare, the leading health insurer in the United States.


Mr. Mangione's parents declared "we pray for the family of Brian Thompson". I conclude that the debate initiated can only continue in a civil, peaceful and constructive manner.


Of course, his wealthy family will help him, but we must allow him to have his own financial autonomy to freely have lawyers who will be able to both pay tribute to the man, the father, the entrepreneur, who was his victim and defend his arguments and highlight the political and social issues raised by this case.


The highest elected authorities of the American State, in the person of Mr. Governor of Pennsylvania, Josh Shapiro ("We do not kill people for political reasons or to express our point of view"), and Mr. President of the United States, Joe Biden ("to fight against corporate greed is unacceptable"), have declared this recourse to murder unacceptable and say that Mr. Mangione has installed three themes: "the expression of a point of view", a "political question", the "fight against corporate greed".


I am using this logic to present the principles of this kitty. We do not understand Mangione's crime, nor the interest that American leaders have in it, if we do not see that he is expressing "his point of view" through a civil act of war that is part of the age-old philosophy of tyrannicides that is part of American political doctrine.

a- Thomas Jefferson, "The tree of liberty must be revived from time to time by the blood of patriots and tyrants".

b- the motto of the state of Virginia "Sic semper tyrannis" ("So it is always with tyrants") proposed by George Mason, nicknamed "the father of the Bill of Rights".


This act is immediately understood by Americans as follows:

1- employees spontaneously transform it into a myth.

a- the famous line of the character Tony Soprano in the American series "The Sopranos" has been transformed into "At home, Luigi Mangione is a hero. End of Story” with nearly four million views on X.

b- The American Prospect monthly magazine says “an estimated 50 million customers of the ruling medical monopoly in the United States may have a reason to seek revenge on the CEO of UnitedHealthcare.”

2- CEOs are positioning themselves as targets for avengers from all over.

a- A police report says Thompson’s murder was a “symbolic destruction” that could inspire others to take violent action against CEOs.

b- A retired U.S. Army colonel, vice president of Seth Krummric: “This is a huge wake-up call. The mood has changed dramatically in a very short period of time.”

He advises executives to delete their digital footprints, floor plans of their residences and information about the schools their children attend.

c- “There’s a lot of tension in the air right now. Even some unscrupulous companies will start investing in security,” says Eduardo Jany, senior vice president of global security and safety at News Cor, an American media company.


Mangione is therefore not a common law. He is a politician, recognized as such by the various components of the American People, both the executives and the masses they relay. As the President of the United States emphasizes, he is not seen as anti-American but in “fighting against corporate greed,” the transformation of their leaders into Tyrants, in a way that the authorities cannot accept.


This is not the first time that “corporate greed” has generated military-style violence. What distinguishes this one from others is the characteristic of this “greed”: it is vital. It is not the laid-off employees of a company, the inhabitants of a polluted valley or a disaster-stricken city, who are at fault. These are immense masses who are affected in their ability to care for themselves, that is to say, to live. Mortality due to lack of care increases in number and decreases in age in almost all social categories.


But Mangione is a politician because he does not deplore an injustice, he gives a logic to it. No one doubts that Mangione's gunshot in targeting Thompson politically affected the supremacist will of capital's action in public health.


Mangione presents this supremacy for what it has become, a Tyrannical hydra, the source of a criminality that he wants to publicly name. He is part of the age-old line of Tyrant assassins.

According to him, by arresting him, the American state is putting itself at the service of this tyranny and therefore of this killing machine. This is the reason for his statement to the public upon his arrest: "it is completely absurd and it is an insult to the intelligence of Americans".

This is how a large American public clearly understands it.


The American state is faced with a paradox. The more it judges Mangione solely on the grounds of the murder of a hated executive, the more it identifies his action with a bloody revolt targeting all bosses and executives, the more it generalizes the idea of ​​social vengeance. This is also how the bosses and especially the security companies understood it, whose interest we understand.


But Mangione says something else. He says that this despotism of the appropriation of health by private capital has reached a political level, that of the failure of this supremacy of capital in health. This supremacy engenders this criminality that does not yet say its name and that he wants to name.


He establishes an equivalence between the condemned murder of a senior executive in the exercise of his functions and the ignored murder of a sick person due to his inability to pay for care.


Implicitly, it is therefore sufficient to place health under the Direction of the public authority for the violence to stop on both sides.


Social executives all know that the public direction of care, that is to say the free insurance of care, is the only one capable of allowing access to care for all. Indeed, in the event of an epidemic that risks affecting them, they immediately declare free care.


Mangione asks a simple political question: who is in charge? The public or the private? Only political action in the service of the general interest will allow us to answer this question positively.

This kitty aims to allow Luigi Mangione to continue to ask essential questions about the management of public health but also to encourage Europeans to engage in this debate and to go beyond this simple circumstance.

The discussion on the supremacy of the public or the private in public health is crucial for the future of our health systems.

Mangione has opened a debate and the Americans are telling us not to let it close.


MARC SALOMONE








Ici, vous pouvez apporter votre contribution à la cagnotte en cliquant sur "Je Participe" :
• Les participations sont libres
• Le site est entièrement sécurisé.

Merci à tous.

 TEXTE DE LA CAGNOTTE VISANT A PERMETTRE A LUIGI MANGIONE DE SOUTENIR DEVANT LE TRIBUNAL LE DÉBAT QU’IL A OUVERT SUR LA SUPRÉMATIE DU PUBLIC OU DU PRIVE DANS LA SANTÉ PUBLIQUE AINSI QUE LES EUROPÉENS QUI VEULENT S’Y INSCRIRE. Texte français et anglais.


Cette cagnotte vise à assurer, par les moyens civils du droit et du débat public, la poursuite du débat ouvert par Luigi Mangione par le moyen du tyrannicide contre Brian Thompson, PDG d’UnitedHealthCare, premier assureur santé aux États-Unis.


Les parents de M. Mangione ont déclaré «nous prions pour la famille de Brian Thompson ». J’en conclu que le débat engagé ne peut se poursuivre que de manière civile, pacifique et constructive.


Certes, sa famille aisée va l’aider, mais nous devons lui permettre de disposer de sa propre autonomie financière pour disposer librement d’avocats qui sauront à la fois rendre hommage à l’homme, au père de famille, à l’entrepreneur, que fut sa victime et défendre ses arguments et mettre en lumière les enjeux politiques et sociaux soulevés par cette affaire.


Les plus hautes autorités élues de l’État américain, en la personne de M. le Gouverneur de Pennsylvanie, Josh Shapiro (« On ne tue pas des gens pour des questions politiques ou pour exprimer son point de vue »), et de M. le Président des Etats-Unis, Joe Biden ( « »pour lutter contre la cupidité des entreprises est inacceptable »), ont déclaré ce recours au meurtre inacceptable et dis que M. Mangione a installé trois thèmes : « l’expression d’un point de vue », une « question politique », la « lutte contre la cupidité des entreprises ».


Je reprends cette logique pour l’exposé des principes de cette cagnotte.


On ne comprend pas le crime de Mangione, ni l’intérêt qu’y portent les dirigeants américains si on voit pas qu’il expose « son point de vue » par un acte civil de guerre qui s’inscrit dans la philosophie millénaire des tyrannicides laquelle fait partie de la doctrine politique américaine.

a- Thomas Jefferson, « L'arbre de la liberté doit être revivifié de temps en temps par le sang des patriotes et des tyrans ».

b- la devise de l'état de Virginie « Sic semper tyrannis » (« Ainsi en est-il toujours des tyrans ») proposée par George Mason, surnommé « le père de la Déclaration des droits ».


C’est acte est immédiatement compris ainsi par les américains :

1- les salariés le transforment spontanément en mythe.

a- la célèbre réplique du personnage Tony Soprano dans la série américaine « Les Soprano » a été transformée en « À la maison, Luigi Mangione est un héros. Fin de l’histoire » cumulant près de quatre millions de vues sur X.

b- le magazine mensuel The American Prospect dit «environ 50 millions de clients du monopole médical régnant aux États-Unis pourraient avoir une raison de se venger du PDG d'UnitedHealthcare».

2- Les patrons se mettent en posture de cibles de vengeurs venus de partout.

a- un rapport de police indique que le meurtre de Thompson était une «destruction symbolique» qui pourrait inspirer d’autres personnes à entreprendre des actions violentes envers les chefs d’entreprise.

b- Un colonel de l’armée américaine à la retraite, vice-président de Seth Krummric : «C’est un signal d’alarme énorme. L’ambiance a radicalement changé en très peu de temps».

Il conseil aux dirigeants de supprimer leurs empreintes numériques, les plans d’étage de leurs résidences et les informations concernant les écoles fréquentées par leurs enfants. 

c- «Il y a beaucoup de tension dans l’air en ce moment. Même certaines entreprises peu scrupuleuses vont commencer à investir dans la sécurité», dit Eduardo Jany, vice-président senior de la sécurité et de la sûreté mondiales chez News Cor, entreprise de médias américaine. 


Mangione n’est donc pas un droit commun. C’est un Politique, reconnu tel par les diverses composantes du Peuple américain, aussi bien les cadres que les masses qu’ils relaient. Comme le souligne le Président des Etats-Unis, il n’est pas vu comme anti-américain mais en «lutte contre la cupidité des entreprises », la transformation de leurs dirigeants en Tyrans, d’une façon que les autorités ne peuvent accepter.


Ce n’est pas la première fois que les « cupidités des entreprises » engendrent des violences de type militaires. Ce qui distingue celle-ci des autres, c’est la caractéristique de cette « cupidité » : elle est vitale. Ce ne sont pas les salariés licenciés d’une entreprise, les habitants d’une vallée polluée ou d’une ville sinistrée, qui sont en cause. Ce sont des masses immenses qui sont atteintes dans leurs capacités à se soigner, c’est à dire à vivre. La mortalité par défaut de soin augmente en nombre et s’abaisse en âge dans presque toutes les catégories sociales.


Mais Mangione est un politique parcequ’il ne déplore pas une injustice, il en donne une logique. Nul ne doute que le coup-de-feu de Mangione en visant Thompson a atteint politiquement la volonté suprématiste de l’action du capital dans la santé publique.


Mangione présente cette suprématie pour ce qu’elle est devenue, une hydre Tyrannique source d’une criminalité qu’il veut nommer publiquement. Il s’inscrit dans la lignée millénaire des assassins de Tyrans.

Selon lui, en l’arrêtant, l’État américain se met au service de cette tyrannie et donc de cette machine à tuer. C’est la raison de sa déclaration au public lors de son arrestation : « c’est complètement aberrant et c’est une insulte à l’intelligence des américains ».

C’est ainsi que le comprend visiblement un large public américain.


L’État américain se trouve devant un paradoxe. Plus il juge Mangione au seul titre du meurtre d’un cadre dirigeant honni, plus il identifie l’action de celui-ci à une révolte sanglante qui vise tous les patrons et cadres dirigeants, plus il généralise l’idée de vengeance sociale. C’est d’ailleurs ainsi que l’ont compris les patrons et surtout les entreprises de sécurité, dont on comprend l’intérêt.


Or, Mangione dit autre chose. Il dit que ce despotisme de l’appropriation de la santé par le capital privé a atteint un niveau politique, celui de la faillite de cette suprématie du capital dans la santé. Cette suprématie engendre cette criminalité qui ne dit pas encore son nom et qu’il veut nommer.


Il établit une équivalence entre le meurtre condamné d’un cadre dirigeant dans l’exercice de ses fonctions et le meurtre ignoré d’une personne malade par son incapacité à payer les soins.


Implicitement, il suffit donc de placer la santé sous la Direction de l’autorité publique pour que les violences s’arrêtent des deux côtés.


Les cadres sociaux savent tous que la direction publique des soins, c’est à dire la gratuité assurantielle des soins, est seule à même de permettre l’accès de tous aux soins. En effet, en cas d’épidémie risquant de les affecter, ils déclarent immédiatement la gratuité des soins.


Mangione pose une question politique simple : qui dirige ? Le public ou le privé ? Seule l’action politique au service de l’intérêt général permettra de répondre positivement à cette question.

Cette cagnotte vise à permettre à Luigi Mangione de continuer à poser des questions essentielles sur la gestion de la santé publique mais aussi à encourager les Européens à s'engager dans ce débat et à dépasser cette simple circonstance.

La discussion sur la suprématie du public ou du privé dans la santé publique est cruciale pour l'avenir de nos systèmes de santé.

Mangione a ouvert un débat et les américains nous disent de ne pas le laisser se refermer.


MARC SALOMONE


TEXT OF THE FUNDRAISER AIMED AT ALLOWING LUIGI MANGIONE TO SUPPORT IN COURT THE DEBATE HE HAS OPENED ON THE SUPREMACY OF THE PUBLIC OR PRIVATE IN PUBLIC HEALTH, AS WELL AS THE EUROPEANS WHO WANT TO SUBSCRIBE TO IT. French and English text.


This fundraiser aims to ensure, by civil means of law and public debate, the continuation of the debate opened by Luigi Mangione by means of tyrannicide against Brian Thompson, CEO of UnitedHealthCare, the leading health insurer in the United States.


Mr. Mangione's parents declared "we pray for the family of Brian Thompson". I conclude that the debate initiated can only continue in a civil, peaceful and constructive manner.


Of course, his wealthy family will help him, but we must allow him to have his own financial autonomy to freely have lawyers who will be able to both pay tribute to the man, the father, the entrepreneur, who was his victim and defend his arguments and highlight the political and social issues raised by this case.


The highest elected authorities of the American State, in the person of Mr. Governor of Pennsylvania, Josh Shapiro ("We do not kill people for political reasons or to express our point of view"), and Mr. President of the United States, Joe Biden ("to fight against corporate greed is unacceptable"), have declared this recourse to murder unacceptable and say that Mr. Mangione has installed three themes: "the expression of a point of view", a "political question", the "fight against corporate greed".


I am using this logic to present the principles of this kitty. We do not understand Mangione's crime, nor the interest that American leaders have in it, if we do not see that he is expressing "his point of view" through a civil act of war that is part of the age-old philosophy of tyrannicides that is part of American political doctrine.

a- Thomas Jefferson, "The tree of liberty must be revived from time to time by the blood of patriots and tyrants".

b- the motto of the state of Virginia "Sic semper tyrannis" ("So it is always with tyrants") proposed by George Mason, nicknamed "the father of the Bill of Rights".


This act is immediately understood by Americans as follows:

1- employees spontaneously transform it into a myth.

a- the famous line of the character Tony Soprano in the American series "The Sopranos" has been transformed into "At home, Luigi Mangione is a hero. End of Story” with nearly four million views on X.

b- The American Prospect monthly magazine says “an estimated 50 million customers of the ruling medical monopoly in the United States may have a reason to seek revenge on the CEO of UnitedHealthcare.”

2- CEOs are positioning themselves as targets for avengers from all over.

a- A police report says Thompson’s murder was a “symbolic destruction” that could inspire others to take violent action against CEOs.

b- A retired U.S. Army colonel, vice president of Seth Krummric: “This is a huge wake-up call. The mood has changed dramatically in a very short period of time.”

He advises executives to delete their digital footprints, floor plans of their residences and information about the schools their children attend.

c- “There’s a lot of tension in the air right now. Even some unscrupulous companies will start investing in security,” says Eduardo Jany, senior vice president of global security and safety at News Cor, an American media company.


Mangione is therefore not a common law. He is a politician, recognized as such by the various components of the American People, both the executives and the masses they relay. As the President of the United States emphasizes, he is not seen as anti-American but in “fighting against corporate greed,” the transformation of their leaders into Tyrants, in a way that the authorities cannot accept.


This is not the first time that “corporate greed” has generated military-style violence. What distinguishes this one from others is the characteristic of this “greed”: it is vital. It is not the laid-off employees of a company, the inhabitants of a polluted valley or a disaster-stricken city, who are at fault. These are immense masses who are affected in their ability to care for themselves, that is to say, to live. Mortality due to lack of care increases in number and decreases in age in almost all social categories.


But Mangione is a politician because he does not deplore an injustice, he gives a logic to it. No one doubts that Mangione's gunshot in targeting Thompson politically affected the supremacist will of capital's action in public health.


Mangione presents this supremacy for what it has become, a Tyrannical hydra, the source of a criminality that he wants to publicly name. He is part of the age-old line of Tyrant assassins.

According to him, by arresting him, the American state is putting itself at the service of this tyranny and therefore of this killing machine. This is the reason for his statement to the public upon his arrest: "it is completely absurd and it is an insult to the intelligence of Americans".

This is how a large American public clearly understands it.


The American state is faced with a paradox. The more it judges Mangione solely on the grounds of the murder of a hated executive, the more it identifies his action with a bloody revolt targeting all bosses and executives, the more it generalizes the idea of ​​social vengeance. This is also how the bosses and especially the security companies understood it, whose interest we understand.


But Mangione says something else. He says that this despotism of the appropriation of health by private capital has reached a political level, that of the failure of this supremacy of capital in health. This supremacy engenders this criminality that does not yet say its name and that he wants to name.


He establishes an equivalence between the condemned murder of a senior executive in the exercise of his functions and the ignored murder of a sick person due to his inability to pay for care.


Implicitly, it is therefore sufficient to place health under the Direction of the public authority for the violence to stop on both sides.


Social executives all know that the public direction of care, that is to say the free insurance of care, is the only one capable of allowing access to care for all. Indeed, in the event of an epidemic that risks affecting them, they immediately declare free care.


Mangione asks a simple political question: who is in charge? The public or the private? Only political action in the service of the general interest will allow us to answer this question positively.

This kitty aims to allow Luigi Mangione to continue to ask essential questions about the management of public health but also to encourage Europeans to engage in this debate and to go beyond this simple circumstance.

The discussion on the supremacy of the public or the private in public health is crucial for the future of our health systems.

Mangione has opened a debate and the Americans are telling us not to let it close.


MARC SALOMONE







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Créée le 17-12-24

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