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Créée par Jean Paul RETI

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À toutes et à tous :

Après ma longue expérience internationale, je souhaite organiser une rétrospective de mes sculptures en France.

Pour cela, je compte sur votre intérêt à voir naître cette manifestation. Il s'agit de réunir une somme importante, s'agissant de grandes sculptures, surtout murales. Transport, location du lieu, catalogue, presse. Total nécessaire 30 000 €.

Ci-joint la magnifique description faite par Alberto Moravia lors de l'exposition à Rome:

   

         LES SCULPTURES DE  RETI – par ALBERTO MORAVIA (*)

 

 

Dans le roman la durée est fondamentale : il suffit d’employer le présent, le passé simple, le passé composé ou l’imparfait pour modifier le réel, lui donner un autre aspect, une autre dimension, une autre perspective.

L’équivalent de la durée dans les arts plastiques sont des choses qui « se regardent ». Partant de cette affirmation, toutes les aventures de l'esprit, propre aux arts dits visuels, sont possibles. Le monde peut être regardé de près ou de loin, d’en haut et d’en bas de derrière et à travers, ainsi de suite. La liste est infinie.

 

RETI appartient à cette catégorie d'artistes dont l’archétype se reconnaît en Leonardo da Vinci et qui dans la recherche du mode d’expression remontent de l'objet au sujet ou, mieux, de la chose qu’il faut représenter à la situation réelle et actuelle de celui qui la représente. Reti est conscient, d'une façon aigüe, de vivre dans un monde où l'on peut quitter le sol et voler. Le rêve du tapis magique d'une gravure de Goya ou de certains récits des Mille et une nuits est non seulement réalisé, mais, avec le temps, est devenu quotidien, donc invisible. On vole de toutes les manières, mais plus avec l'idée que le fait de voler puisse créer un « point de vue » différent. Et c'est précisément à partir du moment que le vol devient une habitude, c'est-à-dire un mystère, c'est précisément à partir de ce moment que commence la découverte de l'artiste. Comment et le monde vu d’en haut ?

 

           Disons tout de suite que le pari de Reti n'est pas du tout celui de « l'école du regard ». Celle-ci procédait par soustraction. On faisait comme si le témoin oculaire n'existait pas et les objets étaient une fin en soi. Reti, par contre, suggère l'existence de ce témoin tout le temps. Et c'est l'aviateur qui regarde le monde et n'en voit que les lumières et les ombres. Qui voit des reliefs, des entrelacs, des routes. Et enfin l'homme qui au sommet d'une tour contemple une belle campagne estivale avec ses près, ses bois, ses arbres. Reti sculpte un moment de solitude, de canicule, de silence enchanté pendant les quelques secondes que dure le survol. Les futuristes cherchaient quelque chose de similaire dans le temps.

                                                                                     

 

Mais Reti, en sculpteur omnivore et agressif qu'il est, s'intéresse plus à récupérer la totalité de la situation, pas uniquement le mouvement. Nous avons ainsi une sculpture qui évoque les caractéristiques de la photographie, de la peinture, du design et de l’art de l'environnement.

 

           En effet, le problème de Reti consiste non seulement dans la restitution phénoménologique de la situation de vol mais aussi dans la mise en place dans l'environnement de l'objet qui en résulte. Il s'agit donc, après celui de l'expression, de résoudre le problème pas toujours fondamental, mais, dans le cas de Reti il semble, justement pris en considération, de la jouissance. Reti ne place pas ses sculptures et les paysages vus en vol sur des surfaces horizontales : il les accroche aux mur, verticalement. Confirmant ainsi, implicitement, son intérêt pour le renversement qui, dans certaines conditions, frappe le sujet qui regarde comme l'objet qui est regardé.

 

 

 

(*) Extraits d'un texte rédigé par l'écrivain, après qu'il ait visité l'exposition romaine de Reti.

 

 

 

 

__________________________________________________________

 

ITALO CALVINO :

 

           « Pour bien voir la Terre, il faut l'observer de loin »

                                              (Il barone rampante)

 

GIORDANO BRUNO : « Ni haut, ni bas ; que l’infini »

 



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Merci à tous.

À toutes et à tous :

Après ma longue expérience internationale, je souhaite organiser une rétrospective de mes sculptures en France.

Pour cela, je compte sur votre intérêt à voir naître cette manifestation. Il s'agit de réunir une somme importante, s'agissant de grandes sculptures, surtout murales. Transport, location du lieu, catalogue, presse. Total nécessaire 30 000 €.

Ci-joint la magnifique description faite par Alberto Moravia lors de l'exposition à Rome:

   

         LES SCULPTURES DE  RETI – par ALBERTO MORAVIA (*)

 

 

Dans le roman la durée est fondamentale : il suffit d’employer le présent, le passé simple, le passé composé ou l’imparfait pour modifier le réel, lui donner un autre aspect, une autre dimension, une autre perspective.

L’équivalent de la durée dans les arts plastiques sont des choses qui « se regardent ». Partant de cette affirmation, toutes les aventures de l'esprit, propre aux arts dits visuels, sont possibles. Le monde peut être regardé de près ou de loin, d’en haut et d’en bas de derrière et à travers, ainsi de suite. La liste est infinie.

 

RETI appartient à cette catégorie d'artistes dont l’archétype se reconnaît en Leonardo da Vinci et qui dans la recherche du mode d’expression remontent de l'objet au sujet ou, mieux, de la chose qu’il faut représenter à la situation réelle et actuelle de celui qui la représente. Reti est conscient, d'une façon aigüe, de vivre dans un monde où l'on peut quitter le sol et voler. Le rêve du tapis magique d'une gravure de Goya ou de certains récits des Mille et une nuits est non seulement réalisé, mais, avec le temps, est devenu quotidien, donc invisible. On vole de toutes les manières, mais plus avec l'idée que le fait de voler puisse créer un « point de vue » différent. Et c'est précisément à partir du moment que le vol devient une habitude, c'est-à-dire un mystère, c'est précisément à partir de ce moment que commence la découverte de l'artiste. Comment et le monde vu d’en haut ?

 

           Disons tout de suite que le pari de Reti n'est pas du tout celui de « l'école du regard ». Celle-ci procédait par soustraction. On faisait comme si le témoin oculaire n'existait pas et les objets étaient une fin en soi. Reti, par contre, suggère l'existence de ce témoin tout le temps. Et c'est l'aviateur qui regarde le monde et n'en voit que les lumières et les ombres. Qui voit des reliefs, des entrelacs, des routes. Et enfin l'homme qui au sommet d'une tour contemple une belle campagne estivale avec ses près, ses bois, ses arbres. Reti sculpte un moment de solitude, de canicule, de silence enchanté pendant les quelques secondes que dure le survol. Les futuristes cherchaient quelque chose de similaire dans le temps.

                                                                                     

 

Mais Reti, en sculpteur omnivore et agressif qu'il est, s'intéresse plus à récupérer la totalité de la situation, pas uniquement le mouvement. Nous avons ainsi une sculpture qui évoque les caractéristiques de la photographie, de la peinture, du design et de l’art de l'environnement.

 

           En effet, le problème de Reti consiste non seulement dans la restitution phénoménologique de la situation de vol mais aussi dans la mise en place dans l'environnement de l'objet qui en résulte. Il s'agit donc, après celui de l'expression, de résoudre le problème pas toujours fondamental, mais, dans le cas de Reti il semble, justement pris en considération, de la jouissance. Reti ne place pas ses sculptures et les paysages vus en vol sur des surfaces horizontales : il les accroche aux mur, verticalement. Confirmant ainsi, implicitement, son intérêt pour le renversement qui, dans certaines conditions, frappe le sujet qui regarde comme l'objet qui est regardé.

 

 

 

(*) Extraits d'un texte rédigé par l'écrivain, après qu'il ait visité l'exposition romaine de Reti.

 

 

 

 

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ITALO CALVINO :

 

           « Pour bien voir la Terre, il faut l'observer de loin »

                                              (Il barone rampante)

 

GIORDANO BRUNO : « Ni haut, ni bas ; que l’infini »

 


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Créée le 27-02-24

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