'Un coeur brisé, un projet pour avancer'
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Créée par Lisa AUZAS
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AIDEZ-MOI !
Pour Andréa, mon enfant décédé le 23 décembre 2023.
J’essaie de trouver un sens à ma vie, une envie d’avancer comme toute personne qui subit un drame. Car la vie est cruelle et belle à la fois. Pour cela, j’aimerais aller jusqu’au bout d’un projet qui me garantira un toit avant tout, pour ne plus jamais avoir à subir l’insécurité et l’incertitude de ne pas savoir où dormir quand le soir arrive. Une Situation précaire et plus qu’angoissante que j’ai connu durant ma grossesse, qui m’a valu un accouchement prématuré dans d’atroces conditions. J’ai perdu mon enfant né prématuré et décédé 1 semaine plus tard.
Voici mon histoire :
J’étais enceinte d’un enfant désiré. Malgré cela, le père m’a laissé tomber au début de ma grossesse me laissant gérer seule une grossesse à risque. Au lieu d’apprécier ce moment normalement fabuleux, j’ai fait une grossesse dépressive.
Accentué par le fait que j’ai eu beaucoup d’angoisses à trouver un nouveau toit pour accueillir mon bébé. En arrêt de travail et enceinte, les propriétaires de logements ont refusé un par un mon dossier. Puis, je me suis tournée naturellement vers ma mère pour m’héberger. Elle a refusé, préférant attendre que mon enfant soit là pour me proposer son aide. Face à cette attitude inacceptable et écœurante de chacun, j’ai vécu quelques mois dans mon fourgon aménagé très modestement, en allant prendre des douches à droite à gauche. En pensant beaucoup à la venue de mon bébé, je n’arrivais même plus à dormir (il m’en a fallu des séances de psy pour tenir bon, ça n’aide tout de même pas à trouver un toit ou remplir le frigo hélas).
Puis un soir, dans mon fourgon, des grosses contractions sont arrivées sans prévenir, le temps que les secours arrivent, j’avais déjà perdu beaucoup de sang, mon cerclage a lâché (pour ceux qui connaissent). J’ai accouché en urgence sous anesthésie générale car mon cœur commençait à ralentir sous la douleur et par conséquent celui du bébé aussi. Le temps de reprendre mes esprits, j’ai rejoint mon fils en salle de réanimation. Tellement petit et branché dans tous les sens, subir autant d’examens à son âge, cela me brisait le cœur de le voir ainsi mais je devais tenir pour lui, pour nous. Je l’ai accompagné jours et nuits jusqu’à ce qu’il pousse son dernier souffle contre moi en peau à peau. Je me suis occupée de ses obsèques seule bien entendu.
Seule dans ces moments, aux obsèques de mon fils, je souhaiterais toute votre aide pour finir d’aménager correctement ce fourgon dans le but d’avoir une sécurité de toit, m’enlever cette boule au ventre. Je suis partagée entre grande tristesse et peur. Toujours ballotée à droite à gauche, un marché immobilier de plus en plus tendu, sans issue [...] Finir ce van au plus vite pour vivre dedans me tient très à cœur de vivre dans ce fourgon, il m’apportera en attendant une stabilité et un soulagement. Je ne veux plus, et ne souhaite à personne de vivre une grossesse ainsi ou même des moments insoutenables qui marquent à jamais.
D’avance merci pour vos dons, j’en ferai bon usage.
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Créée le 12-05-24
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Pour Andréa, mon enfant décédé le 23 décembre 2023.
J’essaie de trouver un sens à ma vie, une envie d’avancer comme toute personne qui subit un drame. Car la vie est cruelle et belle à la fois. Pour cela, j’aimerais aller jusqu’au bout d’un projet qui me garantira un toit avant tout, pour ne plus jamais avoir à subir l’insécurité et l’incertitude de ne pas savoir où dormir quand le soir arrive. Une Situation précaire et plus qu’angoissante que j’ai connu durant ma grossesse, qui m’a valu un accouchement prématuré dans d’atroces conditions. J’ai perdu mon enfant né prématuré et décédé 1 semaine plus tard.
Voici mon histoire :
J’étais enceinte d’un enfant désiré. Malgré cela, le père m’a laissé tomber au début de ma grossesse me laissant gérer seule une grossesse à risque. Au lieu d’apprécier ce moment normalement fabuleux, j’ai fait une grossesse dépressive.
Accentué par le fait que j’ai eu beaucoup d’angoisses à trouver un nouveau toit pour accueillir mon bébé. En arrêt de travail et enceinte, les propriétaires de logements ont refusé un par un mon dossier. Puis, je me suis tournée naturellement vers ma mère pour m’héberger. Elle a refusé, préférant attendre que mon enfant soit là pour me proposer son aide. Face à cette attitude inacceptable et écœurante de chacun, j’ai vécu quelques mois dans mon fourgon aménagé très modestement, en allant prendre des douches à droite à gauche. En pensant beaucoup à la venue de mon bébé, je n’arrivais même plus à dormir (il m’en a fallu des séances de psy pour tenir bon, ça n’aide tout de même pas à trouver un toit ou remplir le frigo hélas).
Puis un soir, dans mon fourgon, des grosses contractions sont arrivées sans prévenir, le temps que les secours arrivent, j’avais déjà perdu beaucoup de sang, mon cerclage a lâché (pour ceux qui connaissent). J’ai accouché en urgence sous anesthésie générale car mon cœur commençait à ralentir sous la douleur et par conséquent celui du bébé aussi. Le temps de reprendre mes esprits, j’ai rejoint mon fils en salle de réanimation. Tellement petit et branché dans tous les sens, subir autant d’examens à son âge, cela me brisait le cœur de le voir ainsi mais je devais tenir pour lui, pour nous. Je l’ai accompagné jours et nuits jusqu’à ce qu’il pousse son dernier souffle contre moi en peau à peau. Je me suis occupée de ses obsèques seule bien entendu.
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